Pauline Bourdin succède à Manon Morel à la tête de la FNESI

Comme tous les ans au mois d’octobre, la Fédération nationale des étudiants en sciences infirmières (FNESI) tenait son Congrès national. L’occasion de se réunir lors de tables rondes pour « échanger autour du bien-être en formation, de la refonte du référentiel, de l’attractivité et de la fidélisation des étudiants », dans un contexte où le métier socle est en attente d’évolutions. L’occasion également de procéder au renouvellement annuel du Bureau national de la Fédération.

Une année centrée sur la refonte de la formation

C’est donc Pauline Bourdin qui remplace Manon Morel à la présidence de la FNESI et qui aura donc la charge de porter la voix des étudiants dans les discussions autour de la refonte du référentiel de formation, celui-ci étant jugé « vieillissant et inadapté » par rapport aux besoins du terrain.

« Il est nécessaire de défendre les droits et les revendications des étudiant·e ·s en sciences infirmières. Nous nous assurerons que la réforme de la formation socle inclut les actualisations nécessaires pour répondre au bien-être des étudiant·e·s et aux enjeux du système de santé », fait savoir la Fédération dans un communiqué. Dans le viseur : revoir la politique d’encadrement des stages, avec une revalorisation du tutorat estimée comme indispensable et la mise en place d’une plateforme nationale d’évaluation des stages, ou encore l’orientation et l’insertion professionnelle. « Les futur·e·s ESI doivent pouvoir avoir pleine connaissance des études en sciences infirmières » : la profession éprouve en effet des difficultés à retenir ses étudiants, un sur trois décrochant avant d’être diplômé. Enfin, la FNESI entend mobiliser les étudiants infirmiers lors des différents cycles électoraux qui émailleront l’année universitaire, à commencer par les élections organisées au sein des universités. « Il est de notre devoir de faire entendre la voix de nos étudiant·e·s à différentes échelles ». Autant de sujets qui doivent s’imbriquer dans une vision globale de la formation, afin d’en favoriser l’universitarisation, à ce jour toujours incomplète.