Petite question par curiosité :
êtes-vous infirmier ?

Merci d'avoir répondu !

INFOS ET ACTUALITES

Sur la liste des 95 médicaments soumis au déremboursement, seuls 84 sont finalement concernés

Publié le 18/07/2003

Au début du mois, la presse avait relayée l'information selon laquelle une vingtaine de médicaments de la liste initiale n'était finalement plus déremboursée. Apparemment (car Jean-François Mattei avait parlé d'une centaine de médicaments sans préciser le nombre exact), seuls 9 produits ont été réellement épargnés.

Et le ministère a, semble-t-il, voulu devancer toute polémique en expliquant les motivations de leur retrait de la liste.

Pour deux de ces spécialités, il s'agit d'une mise à jour car elles ne sont en fait plus commercialisées. Un autre (un antibactérien) a vu son service médical rendu réévalué et son passage de SMR "insuffisant" à SMR "faible" qui l'a ainsi écarté de la liste.

Trois (2 formes d'un antiseptique cutané et un anxiolytique) ont vu leur déremboursement reporté à une année ultérieure car d'autres produits équivalents étaient prévus en "année 2" (les vagues de déremboursement étant prévues sur 3 ans : juillet 2003, juillet 2004 et juillet 2005). Le fait de les dérembourser avant les autres les aurait mis définitivement "hors jeu", a estimé le ministre.

Deux produits indiqués dans le traitement de la rougeole (forme sévère ou compliquée) sont en attente d'un réexamen de leur autorisation de mise sur le marché, car des complications graves ont été signalées.

Enfin, trois autres médicaments ont vu leur composition modifiée afin de pouvoir maintenir leur remboursement. Il s'agit de sirops contre la toux associant un antitussif et un expectorant. Or, "cette association est illogique", a expliqué le ministre, car l'expectorant a pour but de fluidifier le mucus et donc d'en favoriser l'excrétion, au contraire de l'antitussif". "Mais à l'époque la médecine n'avait pas la même approche", a précisé Jean-François Mattei.

Le ministre s'est également défendu d'avoir été influencé : "je n'ai subi aucune pression de l'industrie pharmaceutique. Je veux que cela soit clair, je serai intransigeant, je ne veux pas de suspicion de ce genre", a-t-il insisté.

Il a souhaité également préciser que, s'il prenait toute sa responsabilité dans cette décision politique de dérembourser les médicaments, ce n'est pas lui qui avait dressé la liste des spécialités concernées mais les experts de la commission de la transparence./arg


Source : infirmiers.com