Ce document porte sur deux périodes, à savoir 2016-2017 et 2018-2019, et scrute le taux de sous-déclaration pour l'ensemble des TMS d’origine professionnelle (épaule, coude, rachis lombaire, syndrome du canal carpien). Ce taux se situe entre 50 et 75 %, quel que soit le sexe des salariés, avec des particularités selon la région anatomique.
Ainsi, la sous-déclaration des TMS de l'épaule, qui restait plutôt stable sur la période 2009-2017, entre 59 et 65 %, a connu une hausse à 72 % en 2018-2019. La sous-déclaration des syndromes du canal carpien est, quant à elle, restée relativement stable depuis 2009, entre 55 et 60 %, tandis que celle des TMS du coude et du rachis lombaire reste relativement stable sur l'ensemble de la période entre 60 et 70 % pour le coude, et 50 et 60 % pour le rachis lombaire.
Les principales raisons de cette sous-déclaration, qui s’avère très importante, sont : la méconnaissance du salarié quant à la démarche de reconnaissance des TMS, un bilan diagnostique insuffisant, et le refus du salarié d’effectuer une démarche de reconnaissance, la plupart du temps dû à une crainte pour son emploi.
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