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Le personnel soignant insuffisamment formé à l'usage des défibrillateurs semi-automatiques

Publié le 21/04/2004

En France, 60.000 à 80.000 personnes meurent chaque année d'un arrêt cardiaque brutal, précédé dans la plupart des cas d'une fibrillation ventriculaire, a rappelé le médecin. La prise en charge des personnes victimes d'un arrêt cardiaque repose donc sur la défibrillation immédiate, dans les 3-4 minutes qui suivent l'accident.

Malheureusement, la connaissance des gestes élémentaires de survie par le personnel soignant est très variable d'un service à l'autre et d'un établissement à l'autre, a souligné le Pr Carli, suggérant l'organisation d'une formation initiale assortie de stages réguliers.

Il est aussi souhaitable que ce personnel soignant suive une initiation à l'usage des défibrillateurs semi-automatiques, tout comme il est vivement recommandé par les professionnels de développer l'accès du public à ce type d'équipements.

La défibrillation correspond à l'un des quatre maillons de la chaîne de survie, de laquelle dépend le pronostic du patient. Seulement 3% des victimes d'une "mort subite" survivent dans un état neurologique qualifié de "correct", a souligné le Pr Carli, plaidant pour le développement de défibrillateurs "plus petits, plus légers et moins chers" qui ne seraient pas limités à des zones géographiques restreintes.

La chaîne de survie repose sur l'alerte des services d'urgence par les témoins de l'accident, la réanimation cardio-pulmonaire, la défibrillation lorsque celle-ci est nécessaire et la réanimation spécialisée. Chacune de ces interventions doit être réalisée dans un temps imparti très limité. De l'une dépendent les suivantes. Il est donc essentiel de faire des progrès dans chacun d'entre elles, selon le Pr Carli./ar


Source : infirmiers.com