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Le délégué général de la FHF favorable à une "privatisation" des hôpitaux publics

Publié le 28/02/2003

Gérard Vincent qui représente l'ensemble des hôpitaux publics déplore les contraintes de gestion administrative actuelles, faisant que l'acquisition d'un appareil IRM demande 3 ans dans le public contre 6 mois dans le privé.

L'hebdomadaire consacre un dossier spécial de 12 pages sur l'hôpital, la crise qui le secoue et les solutions pour y remédier. "En crise économique, sociale, administrative et morale, l'institution hospitalière française va mal", constate d'emblée le journal.

Dans le cadre de ce dossier, l'ancien directeur des hôpitaux Jean de Kervasdoué et le Pr Bernard Debré, chef de service d'urologie de l'hôpital Cochin (AP-HP, Paris XIVème) et co-auteur d'un livre avec le Pr Philippe Even en novembre 2002, donnent eux aussi leurs solutions à la crise de l'hôpital.

Pour Jean de Kervasdoué et Bernard Debré, ces solutions passent sans conteste par "une plus grande autonomie" des hôpitaux.

Les hôpitaux souffrent à la fois de la forte vétusté de leurs équipements, des contraintes liées au système budgétaire, mais aussi de "l'avalanche" de décrets et de règlements "souvent inapplicables en l'état".

"A toutes ces difficultés vient s'ajouter une crise morale, plus préoccupante encore" et qui touche aussi bien le personnel soignant que le personnel médical et administratif, souligne l'hebdomadaire qui se base notamment sur les témoignages du directeur de la DHOS Edouard Couty, du délégué général de la Fédération hospitalière de France (FHF) Gérard Vincent, du président de la Conférence des directeurs généraux de CHU Daniel Moinard et du Pr Guy Vallancien de l'Institut mutualiste Montsouris, ainsi que sur le rapport sur la chirurgie établi par le député UMP Jacques Domergue.

"Le ministre de la santé propose un plan de sauvetage", rappelle-t-il en faisant référence au plan Hôpital 2007 de Jean-François Mattei qui vise aussi bien à augmenter les investissements hospitaliers qu'à réformer le mode de financement des établissements. Mais "sera-t-il suffisant?", s'interroge-t-il.

L'hebdomadaire propose lui-même "douze pistes" pour "mieux prendre en compte les patients, dépenser moins d'argent et travailler autrement".

Sur 8 pages, il évoque ainsi tour à tour différentes expériences lancées dans des régions et hôpitaux pour "développer les maisons médicales d'urgence", "enrayer la violence", "mieux prendre en compte l'usager", "arrêter le gâchis" en matière de médicaments, "hospitaliser à domicile", "multiplier les hôpitaux de long séjour", "développer la médecine à distance", "créer de nouveaux métiers", "rapprocher public et privé", "apprendre à travailler ensemble", "rétribuer les médecins au mérite" et enfin "casser le mandarinat hospitalier".

Il cite à cet égard quelques exemples, comme celui de la Maison médicale d'Ambérieu-en-Bugey (Ain), la fusion des services de pédiatrie du CHU de Nice et de la fondation Lenval, l'expérience d'hospitalisation à domicile à Grenoble, le développement de la télémédecine en Midi-Pyrénées ou l'expérience du CHU d'Angers en matière de conciliation./san/yg


Source : infirmiers.com