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Ambulancier diplômé d’état : quel métier et pour quoi faire ?

Publié le 12/03/2009
métier ambulancier qui, comment, pour quelles missions

métier ambulancier qui, comment, pour quelles missions

Auxiliaire de soins, l'ambulancier assure le transport des blessés et des malades au moyen d'un véhicule adapté. Il est également chargé de tâches annexes : tenue de documents de bord, entretien du véhicule...

Un peu d'histoire...

Le métier d’ambulancier est très ancien car dès l’antiquité, au VIème siècle un corps de cavaliers romains était chargé d'évacuer les blessés lors des combats.

Au XVIème siècle, lors des guerres de religion, pendant le règne d’Henry IV, l’armée inventa les premières ambulances : les caisses d’artillerie, tirées par des chevaux et qui amenaient les munitions, servaient ensuite au transport des blessés quand elles étaient vides. Des soldats étaient donc affectés au relevage et au transport des blessés.

Deux siècles plus tard, en 1794, le chirurgien militaire Dominique Larrey crée les premières « ambulances volantes » qui accompagnaient les soldats jusque sur le champ de bataille et prenaient immédiatement en charge les blessés. Il s’agissait de voitures à chevaux transportant deux à quatre blessés et permettant leur évacuation vers l'arrière pour y être soignés.

Quelques années après, un autre chirurgien militaire, Pierre-François Percy fut à l’origine du concept d’ambulance médicalisée : il créa un corps de « chirurgie mobile ». Les caissons d’artillerie de type  « wurst »  furent transformés en ambulance tout en transportant rapidement jusqu’aux soldats blessés un chirurgien, des infirmiers et du matériel de secours. Larrey et Percy sont à l’origine de la création des brancardiers militaires, en 1813. Ils se servaient d’un brancard démontable dont chaque hampe était constituée par la lance d’un brancardier-soldat dont le shako (couvre-chef militaire) contenait du matériel de premier secours.

Dès 1830, le docteur Hyppolite Larrey mit en œuvre le concept de son père pour les civils blessés sur la voie publique. Puis, Paris se dota en 1881, à l’initiative du Dr Henri Nachtel et de Victor Hugo (conseillers municipaux), d’un service d’ambulances hippomobiles médicalisées par des internes de l’Hôtel Dieu pour le transport des blessés sur la voie publique et des malades contaminés par la variole, ancêtres des SMUR d’aujourd’hui. Ce sera le service des Ambulances Municipales.

En 1941, l’Assistance Publique met en œuvre le service des Ambulances des Hôpitaux de Paris. C’est également à cette époque que se créent les premières sociétés privées de transport de malades. Le métier d’ambulancier privé est né.

La loi du 10 juillet 1970 précisera les premières règles organisant cette profession.

Le 26 mars 1973, est créé le Certificat de Capacité d'Ambulancier (CCA) et le 27 mars l'Agrément des Entreprises de Transports Sanitaires. C'est cette même année que la Croix Bleue à six branches appelée « Croix de Vie » devient le signe distinctif des entreprises d'ambulances agréées.

La loi de janvier 1986 sur l’aide médicale urgente et les transports sanitaires, modifiée pour la dernière fois en 2004, ainsi que le décret de novembre 1987 sur l’agrément des transports sanitaires terrestres modifient les dispositions contenues dans la loi de 1970.

Quelle formation ?

La première trace d’un programme de formation, œuvre du Pr Duchaussoy, était destinée aux ambulancières de la Croix Rouge Française intervenant sur les champs de batailles. En effet, durant la guerre de 1870 qui oppose le Second Empire français au Royaume de Prusse (du 19 juillet 1870 au 29 janvier 1871), les hommes sont au combat. Et si « les femmes qui consentent à donner leurs soins n’ont acquis, la plupart du temps, leur expérience qu’aux dépens des malades eux-mêmes ; elles sont privées presque toutes des premières notions nécessaires à l’exercice de leur profession ; et la plupart d’entr’elles sont de plus imbues d’idées fausses qui les conduisent à une pratique nuisible. » L’idée est de remédier à ces lacunes tout en utilisant au mieux les bonnes volontés. C’est ainsi que dès 1876 est créée, par le docteur Duchaussoy, la 1ère école française de gardes-malades et d’ambulancières. Elle a pour vocation l’instruction de soins éclairés, permettant ainsi aux médecins d’avoir la certitude que leurs prescriptions seront comprises et exécutées correctement par les femmes, lors de possibles conflits armés ultérieurs.

Le premier programme des études conduisant au CCA est seulement publié le 21 mars 1989 (soit 16 ans après la création du CCA) et sera revu en mai 2001. L’arrêté du 26 janvier 2006, modifié le 18 avril 2007, remaniera en profondeur le programme de formation des études et créera le diplôme d’ambulancier. Ce diplôme deviendra un diplôme d’état par le décret du 30 août 2007 (voir annexes). Il est délivré par la DRASS à l’issue de la formation et de la réussite à l’ensemble des épreuves de validation.

Actuellement, pour accéder à la formation, le futur professionnel doit passer des épreuves de sélection dans un institut de formation d’ambulancier (liste en annexe).

Pour pouvoir se présenter à ces épreuves, la personne doit :

  • s’être préinscrit dans la formation ;
  • disposer d’un permis de conduire conforme à la réglementation en vigueur et en état de validité ;
  • fournir l’attestation préfectorale d’aptitude à la conduite d’ambulance après examen médical effectué dans les conditions définies à l’article R. 221-10 du code de la route ;
  • fournir un certificat médical de non-contre-indications à la profession d’ambulancier délivré par un médecin agréé (absence de problèmes locomoteurs, psychiques, d’un handicap incompatible avec la profession : handicap visuel, auditif, amputation d’un membre...) ;
  • fournir un certificat médical de vaccinations conforme à la réglementation en vigueur fixant les conditions d’immunisation des professionnels de santé en France.

Aucun diplôme n’est exigé pour se présenter aux épreuves de sélection. Les épreuves de sélection comprennent une épreuve d’admissibilité (comportant un stage de découverte de la profession de 140 heures et une épreuve écrite) et une épreuve orale d’admission.

L’épreuve écrite, notée sur 20, comporte un sujet de français et un sujet d’arithmétique :

a)  Le sujet de français du niveau du brevet des collèges doit permettre au candidat à partir d’un texte de culture générale d’une page maximum portant sur un sujet d’actualité d’ordre sanitaire et social, de dégager les idées principales du texte et de commenter les aspects essentiels du sujet traité sur la base de deux questions maximum.
Cette partie est notée sur 10 points et a pour objet d’évaluer les capacités de compréhension et d’expression écrite du candidat. Une note égale ou inférieure à 2,5 est éliminatoire.

b)  Le sujet d’arithmétique porte sur les quatre opérations numériques de base et sur les conversions mathématiques. Il ne peut être fait appel pour cette épreuve à des moyens électroniques de calcul.

Cette partie a pour objet de tester les connaissances et les aptitudes numériques du candidat. Elle est notée sur 10 points. Une note égale ou inférieure à 2,5 est éliminatoire.

Sont déclarés admissibles, les candidats qui remplissent les conditions suivantes :

  • avoir validé le stage de découverte (ou en être dispensé réglementairement);
  • avoir obtenu une note égale ou supérieure à 10 sur 20 points à l’épreuve écrite, sans note éliminatoire à l’une des deux épreuves (ou en être dispensé réglementairement).

L’épreuve orale d’admission (sauf dispense réglementaire), notée sur 20 points, d’une durée de 20 minutes maximum est évaluée par un jury, elle est notée sur 20. Elle a pour objet :

  • à partir d’un texte de culture générale du domaine sanitaire ou social d’évaluer la capacité du candidat à comprendre des consignes, à ordonner ses idées pour argumenter de façon cohérente et à s’exprimer (noté sur 12) ;
  • et d’évaluer lors de l’entretien avec le jury, la motivation du candidat, son projet professionnel ainsi que ses capacités à suivre la formation (noté sur 8).

Une note inférieure à 8 sur 20 à cette épreuve est éliminatoire.

Le Programme de formation

La formation conduisant au diplôme d’état d’ambulancier comprend 630 heures au total dont 455 heures de formation théorique (13 semaines) et clinique en institut et 175 heures de stages (5 semaines). L’enseignement en institut comprend huit modules, dispensés sous forme de cours magistraux, de travaux dirigés, de travaux de groupe et de séances d’apprentissages pratiques et gestuels.

Les modules de formation

Correspondent à l’acquisition des huit compétences du diplôme :

  • Module 1 : dans toute situation d’urgence, assurer les gestes adaptés à l’état du patient ; 3 semaines (105 heures).
  • Module 2 : apprécier l’état clinique d’un patient ; 2 semaines (70 heures).
  • Module 3 : respecter les règles d’hygiène et participer à la prévention de la transmission des infections ; 1 semaine (35 heures).
  • Module 4 : utiliser les techniques préventives de manutention et les règles de sécurité pour l’installation et la mobilisation des patients ; 2 semaines (70 heures).
  • Module 5 : établir une communication adaptée au patient et à son entourage ; 2 semaines (70 heures).
  • Module 6 : Assurer la sécurité du transport sanitaire ; 1 semaine (35 heures).
  • Module 7 : rechercher, traiter et transmettre les informations pour assurer la continuité des soins ; 1 semaine (35 heures).
  • Module 8 : organiser les activités professionnelles dans le respect des règles et des valeurs de la profession ; 1 semaine (35 heures).

L’enseignement en stage est réalisé en milieu professionnel dans le secteur sanitaire, en établissement de santé et en entreprise de transport sanitaire.Ils sont réalisés dans les structures suivantes :

  1. Service de court ou moyen séjour : personnes âgées ou handicapées, pédiatrie ou rééducation fonctionnelle : 1 semaine.
  2. Services d’urgence : 1 semaine.
  3. SAMU ou SMUR avec passage en salle d’accouchement si possible ou stage optionnel supplémentaire en service d’urgence : 1 semaine.
  4. Entreprise de transport sanitaire : 2 semaines.

Tableau récapitulatif des modalités d’évaluation et de validation des modules de formation

MODULES

ÉPREUVES

MODALITÉS COMPLÉMENTAIRES

NOTATION

CONDITIONS DE VALIDATION
du module

1

Epreuve pratique simulée en salle : prise en charge d’une détresse vitale

Durée 30 minutes maximum
Organisée par l’institut avec un médecin d’un SAMU ou d’un service d’urgence

Sur 20 points

Obtenir une note égale ou supérieure à 10 sur 20

2

Epreuve pratique simulée en salle : évaluation clinique et soins adaptés

Durée 20 minutes maximum
Organisée sous la responsabilité de la DRASS

Sur 20 points

Obtenir une note égale ou supérieure à 10 sur 20

3

1 épreuve écrite anonyme et 1 épreuve pratique simulée

Durée 1 heure maximum
Epreuves organisées par l’institut

Sur 20 points

Obtenir une note égale ou supérieure à 10 sur 20

4

Epreuve pratique simulée de prise en charge d’un patient âgé ou handicapé ou porteur d’un appareillage médical

Durée de 20 minutes maximum
Epreuve organisée par l’institut

Sur 20 points

Obtenir une note égale ou supérieure à 10 sur 20

5

Epreuve orale à partir d’un cas vécu en stage ou d’une présentation d’un cas concret proposé par l’institut

Durée de 20 minutes maximum
Epreuve organisée par l’institut

Sur 20 points

Obtenir une note égale ou supérieure à 10 sur 20

6

Evaluation au cours du stage en entreprise

Utilisation de la grille d’évaluation
Sous la responsabilité de l’institut et de l’entreprise

Sur 20 points

Obtenir une note égale ou supérieure à 10 sur 20

7

Epreuve orale d’une transmission d’informations à partir d’un cas concret

Durée de 20 minutes maximum
Epreuve organisée par l’institut

Sur 20 points

Obtenir une note égale ou supérieure à 10 sur 20

8

1 épreuve écrite anonyme : série de questions (QROC et/ou QCM) et 1 épreuve orale

Durée 1 heure maximum
Epreuves organisées par l’institut

Sur 20 points

Obtenir une note égale ou supérieure à 10 sur 20

Formation complémentaire d'adaptation à l'emploi (FAE) pour les ambulanciers SMUR

Après son diplôme, l’ambulancier embauché dans un SMUR (service mobile d’urgence et de réanimation) devra suivre une Formation complémentaire d’Adaptation à l’Emploi (FAE). Cette formation est assurée par les CESU (centres d’enseignement des soins d’urgences) et  dure 4 semaines. Elle comprend :

  • quatre modules d’enseignement : radiotéléphonie, hygiène, décontamination et désinfection, situation d’exception et participation à la prise en charge d’un patient au sein d’une équipe médicale ;
  • un stage dans un service mobile d’urgence et de réanimation, d’une durée d’une semaine ;
  • un stage de sécurité routière et de conduite en état d’urgence.

Rôle et missions de l’ambulancier

L'ambulancier est chargé d'assurer, sur prescription médicale, le transport des malades, des blessés et des parturientes auprès des établissements de soins, de cure et de réadaptation, ou de raccompagner les bénéficiaires de soins à leur domicile, au moyen de véhicules spécialement adaptés. Il est à la fois un conducteur expérimenté et un auxiliaire médical capable de dispenser des soins d’urgence. Les ambulanciers font partie intégrante de la chaîne des soins.

Au moment de la prise en charge, il aide le malade à s’installer dans l’ambulance et surveille son état durant le trajet. Il assure l’entretien courant du véhicule et du matériel qui lui est confié. Il doit également remplir et tenir à jour les documents administratifs et le dossier de transport.

La profession d’ambulancier est donc un métier où le contact avec le malade et la passion de la conduite sont indissociables.

Secteur d'activité

On compte environ 35.000 ambulanciers diplômés en France. Cette profession s’exerce essentiellement dans le secteur privé au sein d’une entreprise de transport sanitaire mais aussi dans le secteur public (service de transport d’un établissement hospitalier, SMUR).

  • Dans le secteur privé, les ambulanciers relèvent de la convention nationale des transports routiers et activités auxiliaires et des dispositions du code du travail.
  • Dans le secteur public (établissements publics hospitaliers) les conducteurs ambulanciers relèvent de la fonction publique hospitalière.

Salaires

Le salaire d’un ambulancier diplômé varie d’environ 1200 € en début de carrière, à 2000 € en fin de carrière. Il peut être différent d’une entreprise à l’autre (à ancienneté identique). Dans la fonction publique, les ambulanciers appartiennent à la catégorie C et leur corps se décompose en 3 grades :

  • Conducteur ambulancier de 2ème catégorie rémunéré à l’échelle 4 comptant 11 échelons, indice majoré 283 à 368.

    Peuvent être promus en 1ère catégorie, les conducteurs ambulanciers de 2ème catégorie ayant atteint au moins le 5ème échelon de leur grade et comptant au moins 6 ans de services effectifs dans leur grade.

  • Conducteur ambulancier de 1ère catégorie rémunéré à l’échelle 5 comptant 11 échelons, indice majoré 285 à 392.

    Peuvent être promus en hors catégorie, les conducteurs ambulanciers de 1ère catégorie ayant atteint au moins 2 ans d’ancienneté dans le 6ème échelon de leur grade et comptant au moins 5 ans de services effectifs dans leur grade.

  • Conducteur ambulancier hors catégorie rémunéré à l’échelle 6 comptant 7 échelons, indice majoré 324 à 416 + 1 spécial indice majoré 430.

Ils perçoivent l’indemnité de sujétion spéciale, la prime de service, des indemnités horaires pour travaux supplémentaires, primes et indemnités liées aux conditions de travail.

En fonction de leur mission, leur salaire mensuel est majoré de 20 points pour les conducteurs ambulanciers affectés, à titre permanent, à la conduite des véhicules d’intervention des unités mobiles hospitalières agissant dans le cadre d’un service d’aide médicale urgente ou d’un service mobile d’urgence et de réanimation.

Un ambulancier salarié du public perçoit donc une rémunération allant d’environ 1285 € brut en début de carrière à 1886 € bruts en fin de carrière sans compter les primes spécifiques.

Évolution de carrière

Les ambulanciers peuvent devenir aide-soignant s’ils le souhaitent. Ils sont alors exemptés de passer le concours d’entrée en école d’aide-soignant. Leur formation les dispense de suivre les unités de formation 2, 4, 5 et 7. Ils devront suivre seulement les unités 1, 3, 6 et 8 ; soit 9 semaines d’enseignement théorique et 6 stages de 4 semaines chacun, soit une formation totale de 33 semaines.

Ils peuvent aussi tenter la voie de la validation des acquis et de l’expérience (VAE) en fonction de leur parcours professionnel antérieur (notamment les ambulanciers hospitaliers ayant travaillé ou travaillant en SMUR et/ou dans un service d’urgence).

Liens

Liste des instituts de formation ambulancier

IFA Ordre de Malte - Hôpital Xavier Arnozan - Av du Haut Pessac - 33600 PESSAC - Tél : 05 56 36 72 23

  • CESU  06

    Centre Hospitalier - 14, av Valombrose - BP 319 - 06006 NICE cedex - Tél : 04 92 03 81 23

  • CESU  13

    Institut de Formation des Personnels de  Santé - Hôtel  Dieu - 6, pl Daviel - 13224 MARSEILLE  cedex 01 - Tél : 04 91 38 17 66

  • CESU 

    14 Centre Hospitalier Universitaire - Av de la côte de nacre - 14033 CAEN  cedex - Tél : 02 31 06 31 06 / 02 31 03 88 81

  • CESU  16

    Centre Hospitalier de Girac (FAE) - 16470  SAINT-MICHEL - Tel : 05 45 24 42 56

  • CESU  20

    Centre de formation des ambulanciers - Centre Hospitalier Notre-Dame de la  Miséricorde - 27, av de l’impératrice Eugénie - 20184  AJACCIO  cedex - Tel : 04 95 29 90 38

  • CESU  21

    3, rue du Faubourg Raines - Centre Hospitalier Universitaire (FAE) - 21033 DIJON cedex - Tel : 03 80 29 37 70

  • CESU  25

    Centre Hospitalier  Jean  Minjoz - 44, chemin du sanatorium - 25030 BESANCON cedex - Tel : 03 81 41 50 05

  • IFA de Brest –Ordre de Malte

    ZI de Brest Kergaredec - 28, av du baron Lacrosse - 29850 GOUESNOU - Tél: 02 98 41 75 74

  • CESU  31

    Centre Hospitalier Universitaire Purpan - 31054 TOULOUSE cedex 1 - FAE  seulement  -  Pas de formation DEA

  • IFA Croix-Rouge Française

    71, chemin des Capelles - 31300 TOULOUSE - Tél : 05 61 31 56 18 -

  • CESU  33

    CHU Bordeaux  Groupe Hospitalier Pellegrin - Place Amélie Raba-Léon - 33076 BORDEAUX Cedex - Tel :05 56 79 54 28

  • FAE  seulement  - Pas de formation DEA
  • CESU  34

    Centre de Formation du Personnel Hospitalier (FAE) - 1146, avenue du père Soulas - 34295 MONTPELLIER cedex 5 - Tel : 04 67 33 89 01

  • CESU  35

    Centre Hospitalier Universitaire Pontchaillou - 2, rue Henri Le Guilloux - 35033 RENNES cedex - Tel : 02 99 28 24 71

  • CESU 37

    Centre Hospitalier Universitaire - 2, boulevard Tonnelé - 37044 TOURS  cedex - Tél : 02 47 47 47 47

  • CESU  38

    Centre Hospitalier Universitaire La Tronche - BP217 - 38043 GRENOBLE  cedex - Tel : 04 76 76 53 69

  • CESU 42

    Centre Hospitalier Universitaire Hôpital Bellevue - Boulevard Pasteur - 42023 SAINT-ETIENNE cedex - Tel : 04 77 42 77 42 - CESU 44 - Centre Hospitalier Universitaire - 8, quai Moncousu - 44035  NANTES  cedex - Tel : 02.40.08.73.23

  • CESU 45

    Centre Hospitalier Régional  La Source (FAE) - 45067 ORLEANS cedex - Tel : 02 38 51 46 55

  • IFA

    CHU Angers - 4 rue Larrey - 49933 Angers cedex 09 - Tel : 02 41 22 69 96 -

  • CESU 51

    Centre Hospitalier Universitaire (FAE) - 45, av. Cognacq-Jay - 51092 REIMS cedex - Tel : 03 23 78 74 96

  • CESU 54

    Centre Hospitalier Universitaire - 163, rue Saint-Dizier - 54035 NANCY  cedex - Tel : 03.83.85.18.05

  • CESU 59

    Centre Hospitalier Universitaire (FAE) - 5, av. Oscar Lambret - 59037 LILLE  cedex - Tel : 03 20 44 55 23

  • CESU 63 (FAE)

    30 Place Henri Dunant - 63003 CLERMONT FERRAND cedex 1 - Tel : 04 73 60 71 25 -

  • CESU 67 (FAE)

    6 rue Saint Marc   - 67051 STRASBOURG cedex - Tel : 03 88 11 67 68

  • IFA du Haut-Rhin

    Autoport Sud-Alsace - 1, pl. du Général de Gaulle - 68390 SAUSHEIM - Tél : 03 89 61 74 74 -

  • CESU 69

    Institut de Formation des Personnels de Santé - 5, avenue Esquirol - 69424 LYON  cedex 03 - Tel : 04 72 11 67 45

  • IFA Croix-Rouge Française

    49-51, avenue d’Inkermann - 69006 LYON - Tél : 04 72 74 62 00 -

  • CESU 75

    Groupe Hospitalier Necker  Enfants Malades - 75743  PARIS cedex 15 - Tel : 01 44 49 23 46 - FAE seulement Pas de formation DEA

  • IFA Croix-Rouge Française

    98 Rue Didot - 75694 PARIS CEDEX 14 - Tél : 01 44 43 58 00

  • IFA Ordre de Malte

    42 rue des Volontaires - 75015 PARIS - Tel : 01 45 20 96 64 -

  • CESU 76 A

    Centre Hospitalier  Charles  Nicolle - 1, rue Germont - 76031  ROUEN cedex - Tel : 02 32 88 89 77

    Cette formation est assurée par L'Institut de formation ambulancier, info complémentaire sur le site.

  • CESU 78 (FAE)

    Centre Hospitalier Général  André Mignot - 78157  LE CHESNAY cedex - Institut de formation des personnels de transport sanitaire - 43, rue du Général de Gaulle - 78490 LE TREMBLAY SUR MAULDRE - Tél : 01 34 94 27 27

  • CESU 80

    Centre Hospitalier Universitaire  Nord - Place Victor Pauchet - 80054 AMIENS  cedex - Tel : 03 22 66 80 00

  • IFA Ordre de Malte

    345, Avenue Clovis Hugues - 83200 TOULON - Tél : 04-94-09-27-72

  • IFSI 84

    Centre de formation d'ambulanciers - 305 rue Raoul Follereau - 84902 AVIGNON cedex 9 - Tel : 04 90 13 17 30

  • IFA La Roche sur Yon

    33, rue Koenig - 85016 La Roche sur Yon - Tel : 02 51 36 65 56

  • CESU 86 (FAE)

    Centre Hospitalier Universitaire - 86021 POITIERS   cedex - Tel : 05 49 44 41 00

  • CESU 87

    Centre Hospitalier Universitaire Dupuytren - Le Cluzeau - 87042 LIMOGES cedex - Tel : 05 55 05 62 80

  • IFA Théodore Simon

    3, av Jean-Jaures - 93331 Neuilly sur Marne Cedex - Tél : 01 49 44 36 38

  • CESU 93

    Centre Hospitalier  Avicenne - 93009 BOBIGNY  cedex - Tel : 01 48 96 44 66 - FAE  seulement  -  Pas de formation DEA

  • CESU 94

    Centre Hospitalier Henri Mondor - 94010 CRETEIL    cedex - Tel : 01 45 17 95 29 - FAE  seulement Pas de formation DEA

  • CESU 971

    IFA CHU Pointe à Pitre / Abymes - 97159 POINTE A PITRE  cedex - Tél : 0590 28 92 50 - Fax : 0590 28 24 27

  • CESU 972

    Centre Hospitalier Universitaire - 97261 FORT DE FRANCE cedex - IFA Croix-Rouge Française - 46 Rue DU CHEMIN - 97200 FORT DE FRANCE - Tél : 05 96 60 47 10

  • CESU 973

    Centre Hospitalier Général de la Madeleine - 97306 CAYENNE cedex - CESU 974 - Centre Hospitalier Départemental Bellepierre - 97405 SAINT-DENIS  cedex - Tel : 02 62 90 51 58

Philippe DOMINGUES, infirmier. Fiche métier revue le 12 février 2013 par James IACINO, infirmier, et Laurent FACON Directeur de l’Institut de Formation d’Ambulancier Croix-Rouge Française (Paris)


Source : infirmiers.com