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Grippe aviaire : recensement en cours des lieux collectifs susceptibles d'accueillir des patients à hospitaliser

Publié le 30/03/2006

S'exprimant devant la mission d'information sur la grippe aviaire de l'Assemblée nationale, le ministre de la santé a indiqué que la liste -il a évoqué les gymnases, les écoles, les internats ou encore les hôtels- serait prête au début de l'été.

Se basant sur des évaluations de l'Institut de veille sanitaire (InVS), Xavier Bertrand a relevé qu'une épidémie qui toucherait 9 millions à 21 millions de Français entraînerait 500.000 à 1 million d'hospitalisations. Le nombre d'admissions hospitalières hebdomadaires serait de 3.400 au début de l'épidémie pour atteindre 65.000 au moment de son pic.

Même si 85% de ces hospitalisations ne nécessitent pas de recours à la réanimation, il y aurait tout de même, au moment du pic épidémique, 10.000 admissions hospitalières en réanimation chaque semaine. Pour la moitié, il y aurait un besoin de ventilation artificielle.

Or la France compte actuellement 5.700 lits de réanimation pour adultes, 1.064 lits pour nourrissons et enfants et 16.900 lits de post-intervention et de surveillance.

"Il faut doubler nos capacités en réanimation et en ventilation", a déclaré le ministre, qui souhaite, d'une part, préparer des transformations de services et, d'autre part, acquérir du matériel pour adapter 6.000 lits à une activité de réanimation.

QUAND RESTER À DOMICILE ?

Une partie des échanges entre Xavier Bertrand et le président de la mission d'information, Jean-Marie Le Guen (PS, Paris), a porté sur le moment à partir duquel il sera recommandé aux patients non plus de s'adresser aux hôpitaux en cas de suspicion de grippe d'origine aviaire mais de rester à leur domicile.

Le ministre de la santé a évoqué deux phases : durant la première, marquée par une "contamination interhumaine limitée", l'hospitalisation serait recommandée systématiquement ; durant la seconde, caractérisée par "une propagation plus importante", l'hospitalisation ne se ferait que pour les cas graves, notamment en situation de complication respiratoire.

Interpellé sur la difficulté de faire passer deux messages opposés auprès de la population, Xavier Bertrand a estimé que "la bascule" [d'une recommandation d'hospitalisation à une autre de demeurer chez soi"> devrait être "la plus rapide possible"./eh/ar


Source : infirmiers.com