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Entre 8 et 11,6% des lits d'hospitalisation seraient fermés cet été, selon le ministère de la Santé

Publié le 24/07/2003

L'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (Amuhf) a demandé à être reçue par le ministre pour évoquer le problème récurrent des fermetures de lits durant la période estivale.

Selon le ministre, 8 à 11,6% seulement des lits d'hôpitaux sont fermés cet été, contre 15% l'an dernier, rapporte le syndicat.

Cette proportion atteint 20% à l'Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP) et 28% en Ile-de-France. Elle varie aussi fortement selon les régions et les disciplines (2% en obstétrique contre 15% en chirurgie).

"Ces chiffres officiels sont inférieurs à ce que nous constatons sur le terrain", souligne Patrick Pelloux, le président de l'Amuhf, qui estime que la proportion totale de lits fermés se situe "plutôt entre 30 et 50%".

"Selon Jean-François Mattei, 95% des lits restent ouverts cet été dans les zones très touristiques, mais pour nous, cela ne compense pas l'augmentation de la population locale", ajoute Patrick Pelloux.

"Devant notre inquiétude, le ministre s'est montré très attentif. Il nous a demandé de lui rapporter tous les dysfonctionnements rencontrés sur le terrain pour trouver des solutions au cas par cas", ajoute toutefois le président de l'Amuhf.

Selon le syndicat, le ministre a par ailleurs indiqué qu'une centaine de projets concernant les urgences ont été déposés à la Direction de l'hospitalisation et de l'organisation des soins (DHOS) pour bénéficier des crédits à l'investissement débloqués dans le cadre du plan Hôpital 2007.

Jean-François Mattei a également confirmé que les futurs décrets révisant le fonctionnement des urgences devraient être promulgués "en décembre".

"Dans le cadre de la gouvernance de l'hôpital, nous lui avons par ailleurs soumis l'idée de créer des pôles urgences-Samu-Smur, afin que les urgences ne soient pas dépendantes des autres services et que la contractualisation ne soit pas seulement un principe comptable. Il a semblé relativement d'accord", ajoute Patrick Pelloux./ib


Source : infirmiers.com