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Chirurgie : Xavier Bertrand va demander aux ARH de visiter les 113 établissements à faible activité avant de prendre des

Publié le 20/04/2006

Il faut "voir sur place quelle est la réalité dans chacun de ces 113 blocs chirurgicaux", a-t-il déclaré, notant que cela n'a pas été fait dans le cadre du rapport rédigé par le Pr Guy Vallancien, qui a déterminé le seuil d'activité minimum et a dressé la liste des blocs a partir des données d'activité enregistrées en 2004.

"Je demande aux ARH d'aller voir sur place ces 113 blocs et de me dire si oui ou non la sécurité et la qualité sont au rendez-vous [...">. A la fin du mois, je leur demande d'engager cela".

Xavier Bertrand a ajouté que le seuil de 2.000 interventions ne devait pas être considéré comme "une clause couperet". "Je veux maintenant une logique de sur-mesure".

"Ce n'est pas parce que vous réalisez moins de 2.000 interventions que la pratique est mauvaise. Il faut tenir compte d'un certain nombre de critères différents. [..."> Il y a des établissements où vous avez des conditions géographiques particulières, où cela va être compliqué d'aller se faire opérer dans un plus grand hôpital. Dans ces cas-là, cela vaut la peine de faire les investissements nécessaires pour mettre à niveau l'hôpital. Il y a aussi des hôpitaux, notamment dans les régions touristiques, où il faut faire un effort particulier".

Une décision de fermeture ne doit pas aboutir à augmenter le délai d'attente dans l'hôpital plus important vers lequel les patients seront orientés, a-t-il ajouté.

"Je n'ai pas l'intention de rayer de la carte d'un trait de plume 113 blocs chirurgicaux, je n'ai pas non plus l'intention d'enterrer ce rapport", a-t-il assuré.

Le ministre a insisté sur le respect de la sécurité des patients et de la qualité des actes, quel que soit le niveau d'activité du bloc chirurgical.

Xavier Bertrand a ajouté que la fermeture d'un bloc chirurgical n'était pas synonyme de la fermeture de l'établissement.

"Aujourd'hui nous sommes capables de nous engager pour un établissement, pour un maire président de conseil d'administration qui voudrait aller dans cette direction, de lui donner la garantie qu'on gardera le personnel, qu'on gardera l'activité, qu'on gardera même des ressources pour faire fonctionner l'hôpital"./hm/mr


Source : infirmiers.com