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EN BREF

Suivi de l'enfant : Elfe livre ses premiers résultats

Publié le 29/10/2014

À l’occasion des 3 ans et demi des enfants de la cohorte Elfe, une nouvelle enquête a été lancée le 21 octobre 2014, pour approfondir le recueil d’informations sur la petite enfance, par téléphone mais également au domicile des familles pour la première fois. La réussite de cette nouvelle étape résulte de l’investissement de toutes les familles convaincues de l’intérêt de cette recherche, qui va se poursuivre jusqu’aux 20 ans de leur enfant. Pilotée par l’Ined, l’Inserm et en partenariat avec l’EFS, cette étude nécessite de nombreuses étapes depuis la collecte des données jusqu’à la publication des résultats par les chercheurs. Certains viennent de paraître, dans les trois domaines de la santé, de l’environnement et des sciences sociales.

Dans le domaine de la santé, l’enquête a permis d’apprendre que 70% de mères allaitent à la maternité, un chiffre en forte progression depuis les années 1970. Bien que les préparations pour nourrissons représentent aujourd’hui une alternative tout à fait acceptable pour les mères ne souhaitant ou ne pouvant pas allaiter, de nombreuses recherches scientifiques concluent à un effet positif de l’allaitement sur la santé de la mère et de l’enfant. Les résultats de l’étude Elfe confirment la tendance à l’augmentation de l’initiation de l’allaitement maternel en maternité documentée depuis plusieurs années, en parallèle des nombreuses actions de santé publique qui ont été initiées pour promouvoir l’allaitement maternel. À la maternité, 59% des mères allaitent exclusivement et 11% donnent un biberon en plus du lait maternel. Les mères qui allaitent plus fréquemment sont plus âgées, de corpulence normale et appartiennent à une catégorie socioprofessionnelle supérieure. Les mamans nées à l’étranger allaitent plus souvent, de même que les mères qui ont suivi des séances de préparation à la naissance et qui ne fument pas pendant leur grossesse.Il apparaît aussi que l’allaitement est plus fréquent  lorsque les pères sont impliqués, présents à la naissance et que les couples sont mariés. Pour poursuivre les efforts en matière de promotion de l’allaitement, les chercheurs proposent donc d’impliquer davantage les pères tout en permettant à plus de femmes  d’assister aux séances de préparation à l’accouchement (par exemple, 70% des ouvrières n’y ont pas assisté en 2011, contre 27% des cadres).

Pour en savoir plus : elfe-france.fr


Source : infirmiers.com