Mpox : un premier cas du variant détecté en France

Ce premier cas a été détecté en Bretagne et pris en charge par le CHU de Rennes. « Le cas déclaré concerne une personne n'ayant pas voyagé en Afrique centrale, zone dans laquelle les différents clades de virus mpox circulent activement depuis plusieurs mois, dont le clade 1b », a annoncé le ministère de la Santé, lundi 6 janvier 2025, dans un communiqué. La personne testée positive a toutefois été en contact avec deux personnes de retour d’Afrique centrale. Des investigations sont en cours pour identifier l’origine de la transmission ainsi que les potentiels autres cas contacts. « Les mesures de gestion recommandées ont été mises en place », ajoutent les autorités sanitaires. La personne infectée, elle, « se porterait bien », selon les informations de Ouest France.

Le variant détecté dans 4 pays en Europe

Le ministère se veut par ailleurs rassurant. Depuis l’apparition de ce variant, certes plus agressif que la souche du virus, et la déclaration d’une urgence de santé internationale par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), celui-ci n’avait été jusque-là repéré que dans 4 pays en Europe : Suède, Allemagne, Belgique et Royaume-Uni. Il rappelle également l’importance pour les populations – à commencer par les hommes ayant des relations homosexuelles avec des partenaires multiples ou les travailleurs et travailleuses du sexe – de se faire vacciner contre le mpox. En septembre 2024, la Haute autorité de santé (HAS) a actualisé ses recommandations en matière de vaccination pour les populations les plus à risque de contracter l’infection. En 2024, 215 cas de mpox, tous dus au clade 2b, à l’origine de l’épidémie qui circule depuis 2022, ont été déclarés à Santé publique France, avec en moyenne 3 cas déclarés par semaine en fin d'année.