EN BREF

L'hôpital Hôtel-Dieu et la Mayo Clinic de Rochester (USA) lancent une étude sur le fardeau du traitement

Publié le 09/07/2013

Un patient diabétique de type 2, qui appliquerait "à la lettre" les recommandations de ses médecins, passerait en moyenne 143 minutes par jour à s’occuper de sa maladie. L’hôpital Hôtel-Dieu (Paris, France) et la Mayo Clinic (Rochester, MN, USA) lancent une étude pour étudier le fardeau du traitement chez les patients souffrant de maladies chroniques. Le fardeau du traitement est défini comme "le travail que doit faire un patient pour se soigner" .
Aujourd’hui, près de 45% de la population générale souffre d’une pathologie chronique. Pour ces patients, se soigner peut parfois demander  beaucoup  de temps et  d’efforts. En plus des prises médicamenteuses, les patients doivent faire des examens de sang ou d’imagerie, consulter de multiples spécialistes, suivre des régimes complexes ou faire des exercices physiques régulièrement…
Cette complexité s’accroit avec le nombre de maladies chroniques que peut avoir un patient. Par exemple, une patiente de 79 ans souffrant d'ostéoporose, d'arthrose, de diabète, d'hypertension et de bronchite chronique devrait prendre 12 médicaments à 5 moments différents de la journée, changer de régime, et réorganiser son emploi du temps en fonction de ses rendez-vous médicaux et séances de kinésithérapie...
L’objectif de cette étude est de comprendre les aspects du fardeau du traitement : quels soins les patients trouvent-ils difficiles ou compliqués à réaliser. Comment doivent-ils adapter leur vie quotidienne pour faire tout ce qu’ils doivent faire pour se soigner ?
Pour répondre à cette question, les chercheurs invitent des patients de différents pays à répondre à un court questionnaire en ligne sur leur site internet : www.burdenoftreatment.com
Les résultats de cette recherche permettraient d’une part aux médecins d’identifier les patients qui souffrent du fardeau du traitement, et d’autre part aux chercheurs  de développer des traitements efficaces et moins contraignants pour ces patients.


Source : infirmiers.com