Par communiqué en date du 15 juillet 2013, l'UNAIBODE et l'AEEIBO soulignent encore une fois que "la sécurité dans les blocs opératoires dépend directement du nombre d'infirmières spécialisées". Cela fait des années que les infirmiers de bloc diplômés d'état demandent la suppression de la condition d'un minimum de 2 ans d'exercice pour accéder aux épreuves de sélection à l'entrée en Ecole d'infirmier de bloc opératoire. Ce qui permettrait aux infirmiers jeunes diplômés d'entrer directement à l'école spécialisée. Cette proposition « validée » par le Ministère (la modification de l'arrêté du 22 oct. 2001 a été soumise à l'avis du HCPP le 1er février 2012 (!) et a recueilli un avis favorable). Depuis ? Rien ne s'est passé. De réunion en réunion, l'UNAIBODE et l'AEEIBO recueillent des réponses dilatoires.
Depuis le changement de Gouvernement, plusieurs réunions ont eu lieu au Cabinet de la Ministre des Affaires sociales et de la Santé. La DGOS a même élaboré un dossier sur l'impact financier de cette mesure (transfert de crédits entre l'Etat et les conseils régionaux). Et les écoles ont évalué à 50 demandes possibles (IDE n'ayant pas 2 années d'expérience) sur les 595 places offertes dans les écoles soit 10 % ! Mais ces 10% représentent bien plus en termes d'attraction pour ce métier de haute qualification indispensable à la sécurité des blocs opératoires. Cette mesure, si elle était prise en urgence, et pratiquement sans coût, permettrait d'augmenter rapidement la qualité dans les blocs (voir le scandale dénoncé en Octobre 2012 et toutes les affaires de sécurité des soins à l'hôpital). Combien faudra-t-il « d'accidents » dus à des personnels non qualifiés pour que la sécurité soit prise en compte ?
L'UNAIBODE et l'AEEIBO alertent une dernière fois le ministère avant des actions plus « visibles » pour obtenir cette mesure symbolique.
Lire aussi l'article : "2013 sera l’année des Ibode" publié en mai dernier l'issue des 30e Journées nationales d’étude et de perfectionnement de l’association à Deauville
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