Constatant une « détérioration des conditions de l’exercice libéral », l’Onsil marque son soutien à la grève des nouveaux soins initiée à la fin du mois de novembre puis reconduite par Convergence Infirmière. Il encourage ses adhérents et « l’ensemble des infirmières et infirmiers libéraux de métropole et d’outre-mer à rejoindre ce mouvement », indique-t-il dans un communiqué diffusé sur son site le 4 janvier.
Parmi ses revendications, le syndicat se positionne, à l’instar de Convergence, contre le bilan des soins infirmiers (BSI) et réclame à la fois son abrogation ainsi que « l’ouverture immédiate de négociations afin d’instaurer la consultation infirmière sur le rôle propre et en accès direct, et l’auto-prescription des séances de soins liées à la dépendance, en coordination avec les autres partenaires de santé. » Il appelle également à une revalorisation conséquente des tarifs et une augmentation des frais de déplacement, dans un contexte d’inflation et alors que les revenus des IDEL connaissent un effondrement alarmant. L’Onsil s’insurge également contre ce qu’il dénonce comme une « suspicion permanente de fraude intentionnelle », qui s’incarne notamment dans le calcul des indus par extrapolation, décrié par l’ensemble des syndicats libéraux. Outre la simplification de la nomenclature, à l’origine de nombre d’erreurs entraînant des indus, il demande la prise en compte de la pénibilité de l’exercice infirmier dans le calcul de la retraite. Enfin, il appelle à la réunion des organisations professionnelles opposées à la politique conventionnelle au sein d’une intersyndicale. « Cette union doit permettre l’élaboration d’une plateforme revendicative commune que nous porterons avec force grâce au soutien de nos adhérents et sympathisants », défend-il.
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