Et psy c'était toi ? Des capsules vidéos contre les idées reçues en psychiatrie

C'est un message qui s'adresse d'abord aux jeunes, via les réseaux sociaux, TikTok ou Instagram. «Et psy c'était toi ?» comme une question qui pousse à se mettre à la place des personnes atteintes de troubles psychiatriques. Cette série vidéo propose de donner la parole à ceux qui vivent avec des troubles psychiatriques ainsi qu’aux professionnels du soin, à vulgariser et normaliser les discussions autour de la santé mentale pour favoriser une prise en charge précoce.

Informer et déstigmatiser

Dans un contexte où 63% des jeunes de la génération Z déclarent penser fréquemment à leur santé mentale, « Et psy c’était toi ? » propose de donner la parole à ceux qui vivent avec des troubles psychiatriques ainsi qu’aux professionnels du soin. Ce projet vise à vulgariser et normaliser les discussions autour de la santé mentale pour favoriser une prise en charge précoce.
De plus, il est également connu que le 1er frein de l’accès au soin est justement la stigmatisation des troubles psychiques et de ceux qui en souffrent. Alors que la détection précoce permet de mieux prendre en charge la maladie et d’aller vers un rétablissement plus rapidement.

Des vidéos façon "Brut" 

TikTok, réseau social aux 14,9 millions d’utilisateurs actifs mensuels en France, est le canal de choix : 70% de son audience a moins de 24 ans. «Il est crucial d'adresser ces problématiques à cette tranche d'âge, car la plupart des symptômes psychiatriques apparaissent entre 15 et 25 ans», rappelle le communiqué.

Le média propose donc des capsules courtes (environ 1 min 30) dans un style proche de celui des vidéos « Brut », pour permettre une compréhension rapide des enjeux et des concepts clés. Les thèmes abordés ? Le stress, l’anxiété ou encore les idées délirantes. 

«Et psy c'était toi ?» valorise «la co-construction avec les usagers, à travers des sondages pour déterminer les thèmes prioritaires et des capsules co-écrites avec les patients». L'idée est aussi bien sûr de délivrer de l'information. Les témoignages anonymes d’usagers et les interviews d’experts permettent par exemple d’expliquer les mécanismes à l'œuvre derrière les troubles mentaux et psychiatriques.