L’Agence régionale de santé (ARS) PACA entend répondre aux problématiques à venir de la région, entre vieillissement de la population (selon l’INSEE, d’ici à 2040, plus du tiers de la population aura plus de 60 ans), changement climatique et baisse de la démographie médicale. Ce projet « a fait l’objet d’une très large concertation dans les différents départements de la région, auprès de professionnels, d’institutionnels mais aussi bien évidemment d’usagers. Il se structure autour de 7 priorités tenant compte d’un diagnostic réalisé sur la région », explique l’agence dans un communiqué.
7 engagements en faveur de l'accès aux soins et de la coopération
Elle liste ainsi 5 défis à relever, à commencer donc par la nécessité de répondre aux besoins de plus en plus complexes d’une population vieillissante (pathologies chroniques, poly-pathologies), de mieux accompagner les professionnels de santé dans un contexte de désertification médicale généralisée, et de « garantir un financement juste et efficace » de notre système de santé. Reste également à répondre aux enjeux écologiques, dans une logique de prévention, et à accompagner le développement du numérique en santé.
L’ARS vise en tout 7 engagements à remplir. Il s’agit ainsi de renforcer les politiques de prévention, en mobilisant « nos partenaires, professionnels de santé et collectivités pour déployer une stratégie partagée, structurée et adaptée aux enjeux spécifiques de chaque territoire ». Est prévu, entre autres, de développer la prévention à destination des femmes enceintes, parents et professionnels de santé autour des 1 000 premiers jours de vie d’un enfant, « une période clé pour [son] développement. » Elle table également sur une augmentation du taux de couverture du dépistage du col de l’utérus pour parvenir à 85% en 2028 (contre 55% aujourd’hui).
Autre sujet prioritaire : l’accès aux soins, que l’ARS entend prendre à bras le corps en accompagnant le développement de nouveaux métiers (IPA, notamment), de « l’aller-vers » et en renforçant les liens entre ville et hôpital. Personnes âgées et en situation de handicap doivent également bénéficier d’actions spécifiques : adapter l’offre pour favoriser le maintien à domicile et améliorer les conditions de travail des professionnels pour les unes, adapter les pratiques professionnelles afin « de mieux encourager les compétences de l’usager et son autonomie », pour les autres. En santé mentale, l’ARS prévoit notamment de développer l’offre en pédopsychiatrie, jugée aujourd’hui « insuffisante » en région PACA, et de former la population et les professionnels aux premiers secours en santé mentale.
Pour « incarner » la coopération en santé, elle veut faciliter le partage d’information et la communication entre les différents acteurs et encourager les liens entre la ville et l’hôpital. Enfin, l’ARS s’engage à « garantir une meilleure prise en charge des patients, à tout moment, en tout lieu du territoire », en veillant aux bonnes conditions de travail des professionnels de santé, en les préparant aux situations de crise ou encore en diffusant les bonnes pratiques.
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