Petite question par curiosité :
êtes-vous infirmier ?

Merci d'avoir répondu !

COVID LONG

4% de Français souffrent du Covid-long

Publié le 23/06/2023

Selon une nouvelle étude de Santé Publique France, 4% des Français qui ont été infectés par le Covid-19 présentent des symptômes de Covid long. De quoi peser sur le système de santé, prévient-elle.

Selon une nouvelle étude de Santé publique France, réalisée entre septembre et novembre 2022, 4% des adultes ont été touchés par le Covid long, soit 2,06 millions de personnes. Parmi eux, une petite proportion (1,2%) déclare être fortement gênée dans ses activités quotidiennes.

Menée par téléphone puis internet en France métropolitaine, l’enquête a permis « d’évaluer la situation à la suite des grandes vagues de circulation des variants Omicron du SARS-CoV-2 qui se sont succédé en 2022 et ont très largement touché la population française », souligne l’agence. Parmi les personnes déclarant avoir été infectées il y a au moins trois mois (soit 48% de la population interrogée), 8% présentaient les critères d’un Covid long. Une prévalence plus élevée chez les femmes a par ailleurs été observée (10,2% contre 5,3% chez les hommes) et chez les personnes qui on été hospitalisées à la suite d'une infection par le virus (18,6%). Près d’un tiers des répondants (31%) était atteints du Covid long depuis plus d’un an.

Des symptômes à surveiller

Ces résultats sont en phase avec une première étude, effectuée en juillet dernier, toujours par Santé publique France, qui démontrait que 4% des Français adultes et 30% de ceux ayant été contaminés par le virus disaient souffrir de troubles de Covid long. « Malgré la stabilisation de la prévalence fin 2022, la surveillance du Covid long (...) reste toujours fortement requise dans les mois à venir », juge l'agence. « Cette affection s'est en effet immédiatement imposée parmi les affections chroniques les plus fréquentes. En particulier, les formes prolongées (31% des cas) et celles dont les symptômes ont un impact fort ou très fort sur les activités quotidiennes (30%) représentent vraisemblablement une charge importante pour le système de soin », prévient-elle. La Haute autorité de santé (HAS) a par ailleurs formulé un certain nombre de recommandations pour prendre en charge aussi bien ces symptômes que ceux qui relèvent des troubles psychiques.

Pour rappel, pour caractériser le Covid long, l’Organisation mondiale de la santé cite des symptômes (fatigue, toux, fièvre intermittente, essoufflement, perte du goût ou de l’odorat, dépression) dans les 3 mois après l’infection (sans ou après rétablissement) et persistant par la suite au moins de 2 mois. À noter que dans le cas d’une forme légère de la maladie, les symptômes du Covid long tendent à disparaître dans l’année.

La Rédaction d'Infirmiers.com avec l'AFP

Source : infirmiers.com