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Universitarisation : la FNESI salue les engagements pris mais réclame l'évolution de la formation

Publié le 20/04/2022

La Fédération Nationale des Etudiants en Sciences Infirmières (FNESI) se réjouit des engagements pris par le gouvernement relatifs à la réingénierie de la formation, grade de licence et master, universitarisation, qui répondent aux revendications et aux années d’attente des étudiants en sciences infirmières.

Actée avec la fin du concours et son intégration dans Parcoursup en 2019, l’universitarisation de la formation infirmière est en effet l’un des chevaux de bataille de la FNESI. Dans un communiqué, l'organisation se félicite notamment de l’annonce de la réforme sur le modèle universitaire de la formation IBODE, qui a reçu l’aval du Haut Conseil des Professions Paramédicales (HCPP) et qui offre enfin une reconnaissance Master sur les compétences et le statut de la spécialité.

Des efforts à poursuivre

Pour autant, la FNESI réclame plus d’engagements sur l’évolution de la formation, corollaire d’un référentiel infirmier que l’ensemble de la profession appelle à être revu afin qu’elle s’adapte aux enjeux d’avenir et renforce son attractivité par plus de reconnaissance. L’intégration des formations en Sciences Infirmières au sein du modèle Licence Master Doctorat est aujourd’hui un objectif d’avenir pour une filière en quête de reconnaissance et d'évolution, martèle ainsi la FNESI. Elle déplore par ailleurs que la voie en recherche en sciences infirmières, rendue possible grâce à la création de la Section 92 du Conseil National des Universités (CNU)* ne soit pas accessibles aux praticiens et se limite aux enseignants-chercheurs. La FNESI demande donc l’ouverture de cette section 92 comme Bi-Appartenante afin de permettre de concilier la recherche et la pratique clinique sur le terrain.

*Qui a créé en 2019 une section sciences infirmières au sein du CNU, chargé de la gestion des carrières des enseignants-chercheurs.

La Rédaction Infirmiers.com


Source : infirmiers.com