Face au ministre de la Santé, la FNESI défend une meilleure universitarisation de la formation

La Fédération Nationale des Etudiants en Sciences Infirmières (FNESI) a pu rencontrer lundi 22 août le ministre de la Santé, François Braun, afin d'évoquer les évolutions à engager au sein de la formation en soins infirmiers.

Parmi les priorités notamment : améliorer les conditions d'études, afin de limiter la fuite des étudiants.

"Réactuliser la formation"

Alors que les conditions de vie et d’études des étudiants en soins infirmiers (ESI) tendent à se dégrader , au même titre que celles des étudiants des autres filières de l’enseignement supérieur, la FNESI reste persuadée qu’il faut investir dans une politique d’encadrement des ESI et d'évaluation des lieux de stage, a fait savoir l’association dans un communiqué à la suite de cette rencontre. La question du stage et de son encadrement est effectivement primordiale : les mauvaises expériences sur le terrain seraient l’une des premières causes d’abandon de la formation. Il est important de réactualiser la formation, d’écouter les ESI qui la vivent et de l’améliorer. L’intégration à l’université est une priorité pour cette profession à bout de souffle, estime la FNESI, qui assure de sa présence aux futures négociations avec le gouvernement sur l’évolution du métier et de la formation. Dans un contexte d’augmentation des coûts de la vie et des études, pointé par la récente enquête de la FNESI , et d’objectifs d’effectifs formés qui peinent à être remplis 3 ans après l’intégration de la formation à Parcoursup, il y a urgence à en repenser le contenu et l’organisation afin d’augmenter le taux de rétention des étudiants.

La Rédaction d'Infirmiers.com