Trois retours d'expérience sont décrits dans ce flash sécurité patient publié par la HAS le 8 novembre : une absence de canule de trachéotomie de remplacement entraînant une hypoxie, une erreur de prescription entraînant une réhospitalisation et une erreur de programmation du débit de perfusion de la pompe en mode analgésie contrôlée par le patient entraînant un surdosage morphinique.
Pour que ces situations ne se reproduisent pas, la HAS rappelle l'importance de :
- préparer l'entrée du patient en HAD par une pré-admission, en coordonnant les différents professionnels ;
- organiser le suivi du patient en HAD (mise en place des temps de coordination entre professionnels, messagerie sécurisée de santé, etc.) ;
- veiller à la formation initiale et continue des professionnels des établissements d'HAD (soins spécifiques, programmation des pompes, etc.).
Engager le patient et ses proches dans le projet de soins
Il convient également de rédiger un chemin clinique pour les pathologies les plus fréquentes, de développer la conciliation médicamenteuse de sortie et d'engager le patient, mais aussi ses proches ou aidants, dans le projet de soins afin de recueillir leur adhésion, précise le document.
Les établissements d’hospitalisation à domicile (HAD) permettent aux patients d’éviter, de retarder ou de raccourcir une hospitalisation avec hébergement. En France, 167 700 patients ont bénéficié d’une hospitalisation à domicile en 2023, précise la HAS. Entre mars 2017 et novembre 2022, 79 déclarations d’événements indésirables graves associés aux soins (EIGS) survenus en HAD ont été reçues à la HAS. Des défauts de coordination ville – hôpital – HAD sont souvent impliqués dans la survenue de ces évènements.
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