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Près d'un tiers des Français déclarent avoir reporté ou renoncé à des soins en 2011

Publié le 03/10/2011

Près d'un tiers (29%) des Français déclarent avoir reporté ou renoncé à des soins médicaux en raison de difficultés financières au cours de l'année écoulée, contre 23% en 2010 et 11% en 2009, selon un baromètre CSA-Europ Assistance diffusé le 30 septembre 2011

Ce baromètre, publié pour la cinquième année, a été réalisé sur un échantillon de 5.500 individus représentatifs de la population des 18 ans et plus, répartis sur dix pays (neuf pays européens et les Etats-Unis), aux mois de mai et juin 2011.
En France, ce sont les soins dentaires et les lunettes qui sont concernés par le report dans trois quart des cas. Ils sont aussi 12% des Français à avoir renoncé à des soins courants pour raisons économiques.

A titre de comparaison, 36% des Polonais et 25% des Américains déclarent avoir reporté ou renoncé à des soins.
Par ailleurs, 49% des Français estiment que le système de santé actuel garantit l'égalité d'accès aux soins médicaux pour tous (+1 point par rapport à 2010).

La première inquiétude des Français est, "comme chaque année depuis 2006", la pénurie de médecins généralistes, 58% d'entre eux estimant qu'il s'agit d'une menace très importante.Le sondage montre que 58% des sondés français font confiance aux contrôles des institutions de surveillance sanitaire. "L'affaire du Mediator* et les récentes polémiques faisant suite au retrait du marché de plusieurs médicaments ne semblent donc pas avoir marginalisé l'opinion publique française par rapport à celle des autres pays", commente Europ Assistance.
Les Français sont par ailleurs 58% à considérer que les pouvoirs publics n'ont pas pris la pleine mesure du défi de la dépendance - le sondage ayant été réalisé avant l'annonce du nouveau report de la réforme de la dépendance -.

Pour assurer la prise en charge de la dépendance, plus de moitié des sondés dans pratiquement tous les pays (sauf en Suède et en Espagne) est favorable à un financement mixte combinant financement public et contribution personnelle. Un français sur deux se prononce néanmoins en faveur de la création d'un nouvel organisme de financement, solution plébiscitée seulement par 7% des Italiens et 18% des Suédois.


Source : infirmiers.com