C’est lors d’un webinaire, qui s’est tenu le 21 mars, que la Fédération des organismes régionaux et territoriaux pour l'amélioration des pratiques en santé (FORAP) a présenté les modalités de la future campagne de mesure de la culture de sécurité des soins dans les établissements de santé, annoncée en janvier dernier. Pour rappel, celle-ci s’effectue avec en association avec la Haute autorité de santé (HAS) et se déroulera du 1er mai au 30 juin.
L’enquête, qui sera propose à l’ensemble des établissements de santé évaluera les ressentis et perceptions des professionnels à travers un questionnaire constitué d'une série d'affirmations mesurables via une échelle de réponses allant de « pas du tout » à « tout à fait » d’accord. Il se divisera en sept items : collectif de travail, supérieur hiérarchique immédiat, communication, niveau de sécurité des soins, nombre d'événements indésirables, fréquence de signalement des événements indésirables et établissement de santé. Seront ainsi explorées une dizaine de dimensions de la culture de la sécurité des soins (perception globale de la sécurité, signalement des événements indésirables, liberté d’expression…). Le questionnaire se présentera aussi bien en ligne qu’en format papier et une vingtaine de minutes environ seront nécessaires pour le remplir, ont précisé Véronique Garcia et Sandra Genevois, les référentes du projet pour la FORAP.
Une démarche en collectif
Compte tenu du fait que la culture de la sécurité n’est pas appréciée partout de manière homogène, la campagne portera sur des collectifs de travail, tels que des groupes appartenant à un même établissement disposant de règles de fonctionnement définie, ou dont les membres ont besoin de coopérer pour assurer la prise en charge des patients, à titre d’exemple. Ceux-ci se caractérisent par « le partage de règles de métiers et de critères sur la qualité de travail. Ils se construisent par la reconnaissance des compétences, la confiance, les échanges sur les valeurs », ont-elles expliqué. Les établissements de santé peuvent d’ores et déjà identifier les collectifs qui pourraient être concernés. Les résultats, eux, seront dans un premier temps présentés à l’automne par les structures régionales d’appui. Le rapport final est quant à lui attendu pour début 2024.
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