La pension de réversion correspond à une partie de la retraite dont bénéficiait ou aurait pu bénéficier l'assuré décédé (salarié ou fonctionnaire). Elle est versée, si certaines conditions sont remplies, au conjoint survivant, ex-conjoint(s), et (ses) ex-conjoint(s) ou aux orphelins (si le défunt était fonctionnaire). Voilà ce qu'il faut retenir.
Des conditions communes pour tous
Au décès d’un assuré, la loi prévoit qu’une partie de sa pension soit attribuée à son conjoint survivant. C’est ce qu’on appelle la pension de réversion. Pour y prétendre, il faut avoir été marié au défunt. Le partenaire de PACS ou le concubin n’a aucun droit à la pension de réversion, même s’il a eu des enfants avec le disparu. Depuis le 1er juin 2013, les couples homosexuels bénéficient des mêmes droits dès lors qu'ils sont mariés. De plus, la réversion n’est pas automatique, il faut la demander.
Attention : si le défunt s’est marié, a divorcé puis s’est remarié plusieurs fois, la pension de réversion devra être partagée entre le dernier conjoint et… les précédents au pro rata du temps passé avec chacun !
En cas de décès de l'un des bénéficiaires, la retraite de réversion est recalculée au profit des autres conjoints, elle peut donc augmenter au fil des années…
Des conditions particulières en fonction du statut professionnel du conjoint décédé
Les conditions exigées pour percevoir une pension de réversion varient selon que votre conjoint décédé était agent de la fonction publique ou salarié du privé. Pour vous, les conséquences sur la réversion ne sont pas les mêmes.
Voici un résumé en image des conditions à remplir si vous souhaitez demander une pension de réversion.
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