Dans son dernier bulletin épidémiologique, Santé publique France recense 210 cas de choléra à Mayotte, dont 17 détectés entre les 19 et 25 juin. « Parmi ceux-ci, 189 ont été acquis localement et 21 sont des cas importés » des Comores ou de pays du continent africain, précise l’agence. Au total ; quatre foyers actifs de transmission ont été identifiés : Passamainty, Tsoundzou, Doujani et à Mtsapéré, où 6 premiers cas sont apparus en une semaine. Ces deux derniers foyers ont été détectés au lendemain des rassemblements à l’occasion d’une fête religieuse, ajoute-t-elle. « Il s’agit, dans la plupart des cas, de personnes vivant dans des quartiers précaires avec des difficultés d'accès à l'eau potable et des problèmes d'assainissement, favorisant ainsi la propagation de la maladie. » Santé publique France pointe notamment le recours à l’eau de rivière dans certaines communes, du fait du non-raccordement des foyers à l’eau potable, l’absence d’évacuation des eaux usées ou encore le partage des latrines. Depuis la détection du premier cas le 18 mars dernier, la maladie a causé deux décès et 15 cas graves qui ont nécessité des soins de réanimation.
Le choléra est dû à « l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés » par le bacille Vibrio cholerae, le plus souvent, rappelle l’agence, et peut provoquer diarrhée et vomissements à l’origine d’une forte déshydratation. Cependant, dans la majorité des cas, elle est « peu symptomatique », avec des épisodes bénins ou modérément sévères. « Il est alors difficile de les distinguer cliniquement d’autres types de diarrhées aiguës », prévient-elle. Pour s'en prémunir, il importe de respecter un certain nombre de précautions, à commencer par le lavage des mains, notamment avant de cuisiner.
Consulter le bulletin épidémiologique de Santé publique France
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