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Maltraitance - Vers la création d'un défenseur des âgés ?

Publié le 11/07/2012

La ministre déléguée aux personnes âgées et à l'autonomie Michèle Delaunay, réfléchit à la création d'un "défenseur des âgés" pour "mieux incarner" la lutte contre la maltraitance envers ces personnes, a-t-elle indiqué au quotidien régional Sud-Ouest, dans une interview publiée le 8 juillet 2012.

Elle a plaidé plus généralement pour "avancer dans l'arsenal législatif". "Outre la liberté des personnes, la maltraitance financière est un sujet sur lequel on doit se pencher, car particulièrement tabou. Certes, il est contenu dans l'abus de faiblesse. Mais le sujet reste inexploré", a-t-elle affirmé.

La ministre a également dit souhaiter "la réactivation de structures en sommeil", comme le Comité national de vigilance et de lutte contre la maltraitance des personnes âgées et des adultes handicapés. Il a été créé en 2007, prolongeant le Comité national de vigilance contre la maltraitance des personnes âgées institué fin 2002, rappelle-t-on. Michèle Delaunay a jugé "souhaitable" la mise en place de contrôles en lien avec les conseils généraux, notant que "certaines maltraitances sont dues à l'épuisement des aidants". Elle a affirmé que le dossier de la maltraitance n'avait "pas été une découverte pour elle" lorsqu'elle est devenue ministre. Estimant que "tout reste à faire", elle a assuré qu'elle souhaitait "mettre les choses à plat".

"On estime à 600.000 le nombre des personnes âgées maltraitées. Cela reste flou", a-t-elle déploré. "Il faut donc nous mobiliser, en incitant notamment les gens à signaler des cas en appelant le 39 77", a-t-elle ajouté. Elle a également expliqué qu'elle avait dans "[ses] cartons", avant d'entrer au gouvernement, "une proposition de loi portant sur la liberté d'aller et venir des personnes âgées dans les maisons de retraite". "Je trouve inadmissible qu'en vertu de règlements internes, on empêche quelqu'un d'aller au bistrot après 17 heures, par exemple. Mon projet était de limiter la contrainte au champ médical. Et de permettre aux anciens de s'en affranchir en engageant leur responsabilité", a-t-elle détaillé.


Source : infirmiers.com