L'HAD présente de réels avantages par rapport à l'hospitalisation avec hébergement. Les tutelles ont, depuis quelques années, favorisé ce mode de prise en charge qui engendre des économies substantielles pour l’État et un confort psychologique aux patients les plus fragiles. Il n'est donc pas étonnant que le nombre d’établissements de ce type ait doublé entre 2005 et 2011, la dotation globale passant de 6,8 millions à 17.2 millions d’euros.
Les activités en progression sont, entre 2008 et 2010, les soins palliatifs (+43%), les pansements complexes (+41%), la nutrition entérale (+38%), les soins anté-partum (+68%). Les prises en charge post-partum pathologiques déclines en faveur des physiologiques tandis que les interventions sur les nouveaux-nés reculent sensiblement tout comme les activités de rééducation.
Afin d’homogénéiser les pratiques et de réaliser une démarche qualité, la Haute autorité de santé (HAS) a instauré en 2011 l’obligation pour les HAD de recueillir des indicateurs de qualité dans le cadre de la procédure de certification des établissements de santé. Les items retenus sont :
- la tenue du dossier patient ;
- le délai d’envoi du courrier d’hospitalisation ;
- le dépistage des troubles nutritionnels ;
- la traçabilité de l’évaluation de la douleur avec échelle ;
- la traçabilité de l’évaluation du risque d’escarres.
Bruno BENQUE Cadre de santé Rédacteur Infirmiers.com bruno.benque@gmail.com
PRÉVENTION
Bilans infirmiers : le défi lancé par les infirmiers libéraux d’Occitanie
DÉONTOLOGIE
Comment gérer les liens d’intérêt entre les infirmiers et les industriels de la santé ?
SANTÉ AU TRAVAIL
Santé publique France se penche sur les TMS non déclarés
VIDEO
#SurLeVif - L'Homme Etoilé : "En soins palliatifs, on travaille avec la vie"