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PUERICULTRICE

Les infirmières puéricultrices attendent toujours leur Master...

Publié le 27/04/2012

Alors que les infirmiers anesthésistes ont obtenu un engagement de deux ministères et les kinésithérapeutes une évolution envisagée vers des pratiques avancées, les infirmières puéricultrices représentées par l’ANPDE (Association Nationale des Puéricultrices Diplômées et des Étudiants) n’ont toujours pas de réponse quant à leur dispositif de formation. Après les nombreuses productions déjà réalisées par le groupe de travail sur la réingénierie de la profession d’infirmière puéricultrice, aucun cadrage ministériel n’a été défini. « On attend de nous un référentiel métier alors que nous n’avons toujours pas de lettre de cadrage qui détermine la durée de notre formation. C’est une manière de jouer la montre. Pourquoi un tel mépris ? Nous attendons depuis trop longtemps un cadrage interministériel qui réponde à nos impératifs et à ceux des enfants d’aujourd’hui » s’insurge Sébastien Colson, Président de l’Association.

Communiqué de l’Association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiants (ANPDE) – 20 avril 2012

Des professionnels de santé pas tous logés à la même enseigne

A la suite de la dernière rencontre avec l’ANPDE et le CEEPAME (Comité d’entente des écoles préparant aux métiers de l’enfance) www.ceepame.com, le ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche a publié sa réponse aux sénateurs et députés qui l’avaient interpellé sur la question de la réingénierie et du grade Master des infirmières puéricultrices. Laurent Wauquiez soutient que « s’agissant de la formation d’infirmières puéricultrices, des groupes de travail ont été mis en place dès 2009 et n’ont à ce jour pas remis l’ensemble de leurs conclusions. La question de la délivrance d’un grade universitaire aux titulaires du diplôme d’Etat d’infirmier puéricultrice ne pourra donc être examinée par les deux ministères qu’à l’issue de ces travaux de réingénierie.»

Mise en péril de la formation

« La méthodologie employée est différente de celle d’autres professions paramédicales » observe Sébastien Colson. Alors que les infirmiers anesthésistes et les kinésithérapeutes ont obtenu des réponses et des engagements fermes des deux ministères, il s’inquiète de cette décision spécifique et déclare « ne pas comprendre ces méthodes qui n’aboutissent à aucun résultat. Nous avons le sentiment de ne toujours pas être entendus. La question de la réingénierie est cruciale et détermine l’avenir de la formation des puéricultrices » conclut le Président de l’ANPDE.

Note

  1. Pour plus d’informations rendez-vous sur www.anpde.asso.fr. L’ANPDE est l’unique association professionnelle française, représentant les infirmières puéricultrices et les étudiants de la spécialité infirmière puéricultrice de métropole et des DROM-COM (Départements et régions d'outre-mer - Collectivités d'outre-mer). Ses objectifs sont de promouvoir cette spécialité infirmière, d’en défendre le diplôme, d’engager une réflexion en regroupant les professionnels de terrain et en organisant des journées d’études nationales et régionales permettant l’échange des pratiques. L’association représente près de 3.000 puériculteurs et puéricultrices recensés à ce jour, issus du secteur hospitalier, des établissements d’accueil pour enfants de moins de 6 ans, de services de protection maternelle et infantile, du secteur libéral, des réseaux de soins et de la formation.

Agence Nationale des Puéricultrices Diplômées et des Étudiants
http://www.anpde.asso.fr


Source : infirmiers.com