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Les Français interrogés sur la prématurité...

Publié le 12/11/2011

Un tiers des Français pense que toutes les maternités peuvent prendre en charge les bébés prématurés, ignorant visiblement l'organisation de ces établissements en fonction du niveau de risque de la grossesse, ressort-il d'un sondage effectué pour le laboratoire Abbott, présenté le 7 novembre 2011.

Le sondage OpinionWay/Abbott, qui fait également état d'une demande d'information plus poussée par les personnes interrogées, était présenté à l'occasion du lancement du site internet d'information sur la prématurité www.bebeprema.fr, réalisé par Abbott avec l'association SOS Préma.
L'enquête "les Français et la prématurité" a été réalisée entre le 16 et le 28 septembre 2011 auprès d'un échantillon représentatif de 1.022 personnes de 18 ans et plus.

Un tiers de ces personnes pense que toutes les maternités peuvent prendre en charge les bébés prématurés, selon les résultats rapportés. C'était le cas d'un quart des femmes et de 38% des hommes. Or seules les maternités de type II et III sont spécifiquement équipées pour prendre en charge les prématurés et grands prématurés, respectivement.
Les causes de la prématurité ne sont pas toutes bien identifiées non plus. Les grossesses à risque et multiples ressortent comme les principales causes de prématurité, tandis que l'âge de la mère et les conditions de vie ne sont évoqués que par 9% et 8% des personnes interrogées, respectivement.
Le tabagisme est cité par 14% des personnes, alors qu'il n'est pas une cause de prématurité mais de retard de croissance intra-utérin.
La connaissance des conséquences de la prématurité est aussi inégale. Si 73% des personnes interrogées évoquent la fragilité respiratoire comme principale conséquence de la prématurité, les affections neurologiques ou cardiaques sont sous-évaluées.

Par ailleurs, parmi les personnes exposées directement ou indirectement à la prématurité, qui représentaient la moitié des sondés, une sur deux rapporte une confiance dans la prise en charge médicale, mais 20% affichent une anxiété. Parmi les personnes non confrontées à la prématurité, 90% expriment une angoisse liée à l'évolution du bébé et son état de santé, 61% à la séparation de la maman et du bébé et 54% à l'hospitalisation du bébé.

Finalement, plus d'une personne interrogée sur deux s'estime insuffisamment informée sur la prématurité et 93% souhaitent que la prématurité soit plus systématiquement abordée, en début de grossesse pour un tiers d'entre eux, avant la grossesse pour un quart.

La troisième journée mondiale de la prématurité aura lieu jeudi 17 novembre, avec plusieurs manifestations organisées dans toute la France par SOS Préma, dont un dîner de gala la veille, parrainé par Xavier Bertrand, ministre du travail, de l'emploi et de la santé, en présence de Claude Greff, secrétaire d'Etat à la famille.
Les fonds collectés permettront de financer le nouveau site internet de l'association et d'améliorer le confort des familles dans les services de néonatologie via ses correspondants locaux.


Source : infirmiers.com