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L'Ecole du personnel paramédical des Armées quitte Toulon et le Var

Publié le 27/11/2013
crédit photo Patrick Blanchard

crédit photo Patrick Blanchard

C'est un article de Var Matin qui nous l'explique, dans le cadre d’une réforme de la santé militaire, l’Ecole du personnel paramédical des Armées (EPPA) et ses 360 élèves rejoindront la banlieue lyonnaise à partir de 2016. Elle était arrivée à Toulon en 1990. Merci à notre confrère Matthieu Dalaine pour ce partage d'information.

Crédit -  Patrick Blanchard - Les Toulonnais ne pourront bientôt plus assister aux cérémonies de baptême des promotions d'élèves infirmiers sur la place de la Liberté.doc Patrick Blanchard

Fin juin 2012, deux bâtiments à très haute performance énergétique étaient inaugurés en grande pompe sur le site de l'ancien hôpital militaire Sainte-Anne, à Toulon. Un amphithéâtre, un gymnase, ainsi qu'un mur d'escalade et une salle de musculation venaient compléter cet ensemble ultramoderne, à bardage en bois et toiture végétalisée. Une construction destinée à instruire, mais aussi à loger les élèves de l'École du personnel paramédical des armées (EPPA).

Dix-sept mois plus tard, le 25 novembre au soir pour être précis, le directeur du Service de santé des armées (SSA) Jean-Marc Debonne et Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense, ont annoncé de concert que l'EPPA devrait déménager à Bron, en banlieue lyonnaise. Et avec elle, ses quelque 360 élèves infirmiers destinés après leur formation à rejoindre les forces militaires françaises.

« Le bruit courait… »

Même s'il est encore trop tôt pour savoir ce que vont devenir les bâtiments toulonnais dédiés à l'EPPA, l'annonce sonne d'ores et déjà le départ d'une institution arrivée en 1990 dans le département du Var. Du côté de l'école d'infirmiers et d'aides soignants, on confirme que le bruit courait depuis quelques années déjà », mais que le transfert, « par vagues successives sur trois ans, ne commencera pas avant 2016. Une chose est sûre : les spectaculaires et solennelles cérémonies de baptême des nouvelles promotions sur la place de la Liberté, tant appréciées des Toulonnais, appartiendront bientôt au passé.

Pourquoi ce choix ? Parce que le contexte économique est difficile pour la Défense, qui plus est au Service de santé des armées. D'où un projet de réforme du SSA à horizon 2020. Dans ce cadre, les écoles de praticiens et paramédicaux des armées seraient donc regroupées dans le département du Rhône.

Concernant les deux autres composantes du SSA à Toulon, aucun autre changement n'a été annoncé. L'hôpital Sainte-Anne, un des neuf Hôpitaux d'instruction des armées (HIA) de France, pourrait être épargné par une réforme qui vise en outre à s'ouvrir au service public de santé.

Enfin, à la Direction régionale du Service de santé des armées, elle aussi implantée au pied du Faron, le médecin général Jean-Luc Detré explique qu'il faudra effectivement adapter le fonctionnement du service au contexte économique et aux réformes, mais qu'on ne sait encore ni comment, ni à quelle échéance.

Matthieu Dalaine Journaliste Var Matin mdalaine@varmatin.com


Source : infirmiers.com