Le centre hospitalier universitaire (CHU) de Lille reste en tête du 13ème palmarès des hôpitaux établi par l'hebdomadaire Le Point à paraître jeudi.
Les cinq premières places du "tableau d'honneur des 50 meilleurs hôpitaux de France" restent occupées par les mêmes établissements qu'en 2008. Le CHU de Toulouse, qui était premier ex-aequo en 2008, se retrouve en 2ème position, suivi par les CHU de Bordeaux et de Montpellier puis par l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris (Assistance publique-Hôpitaux de Paris, AP-HP).
Viennent ensuite le CHU de Nancy, les Hôpitaux universitaires de Strasbourg, les CHU de Nantes et de Tours (ex-aequo) et l'hôpital Cochin (AP-HP) à Paris.
Dans le tableau figurent les 26 CHU et les deux centres hospitaliers régionaux (CHR) de métropole ainsi que 10 sites de l'AP-HP.
Cinq centres hospitaliers sont également listés. Il s'agit des Hôpitaux civils de Colmar (37ème), du CH intercommunal de Belfort-Montbéliard (40ème) et des CH de Saint-Quentin dans (Aisne, 46ème), la Roche-sur-Yon (47ème) et du Mans (50ème).
Enfin, des établissements privés à but non lucratifs sont cités: l'Institut mutualiste Montsouris (IMM) à Paris (25ème), le groupe Diaconesses-Croix-Saint-Simon à Paris (30ème), l'hôpital Saint-Joseph à Marseille (33ème), l'hôpital Foch à Suresnes (Hauts-de-Seine, 35ème) et du groupe hospitalier Saint-Vincent à Strasbourg (49ème).
Pour établir ce classement, l'hebdomadaire a analysé 55 spécialités médicales et chirurgicales (contre 50 en 2008) et a tenu compte de l'implication des établissements dans la lutte contre les infections nosocomiales.
Outre les classements par spécialités, Le Point met l'accent sur les hélicoptères sanitaires, la prise en charge des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et les robots chirurgicaux. Sur ce dernier thème, l'hebdomadaire publie un entretien avec le chef du service d'urologie de l'hôpital Tenon à Paris, le Pr François Haab, qui déplore le manque de réflexion autour de l'essor des robots chirurgicaux.
Enfin, dans un entretien, Didier Tabuteau, responsable de la chaire santé de Sciences po, explique les raisons pour lesquelles l'organisation du système de santé risque de créer davantage d'inégalités et appelle à redéfinir les fonctions du médecin.
PARIS, 17 septembre 2009 (APM)
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