Il s'agit du procédé Hydrogenium C2 Biojet série 200 de la société TTM Environnement/Intergaz, qui a pour objectif de protéger les patients des contaminations microbiologiques croisées et environnementales en milieu de soins.
Il est basé sur la diffusion dans l'air par brumisation de peroxyde d'hydrogène.
L'interdiction par l'Afssaps de mise sur le marché à titre onéreux ou gratuit de ce procédé, de sa publicité et de son utilisation fait suite à des contrôles d'efficacité microbiologique dans le cadre de la surveillance du marché.
L'agence française a trouvé que le procédé entraînait une réduction du nombre de micro-organismes inférieure aux critères d'efficacité fixés par la norme NF T 72-281 et qu'il était donc "susceptible d'engendrer, dans les conditions normales d'emploi, un danger grave pour la santé humaine".
Le procédé fait partie de la liste positive des désinfectants émise en 2009 par la Société française d'hygiène hospitalière (SF2H), qui précise que, grâce à son principe actif (peroxyde d'hydrogène + ammonium quaternaire), il est virucide (30 minutes, 90%) selon la norme NF9 T 72-180, note-t-on.
(Décision du 4 mars, Journal officiel du 13 avril, texte 26)
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