Jeanne Cunill, sophrologue caycédienne, intervient depuis 5 ans auprès de personnes ayant des handicaps moteurs ou cérébraux via l’association « Les coccinelles » à Liège (Belgique). Elle témoigne de son activité, des difficultés rencontrées mais aussi de l’intérêt de son métier pour apporter à ses patients autonomie et bien être
. Un témoignage plein d’espoir.
Dyslexie, dysphasie, hémiplégie, surdité, les personnes que Jeanne Cunill rencontre dans ses ateliers souffrent souvent de handicaps multiples. Sophrologue dans un centre de jour et d’hébergement tenu par l’association "les coccinelles", elle s’occupe de personnes qui souffrent d’infirmité au niveau moteur et cérébrale
, et ce, depuis 5 ans. J’ai relevé ce défi car c’était nouveau pour moi et j’avais envie de travailler avec ces personnes
.
Comment utiliser des méthodes de relaxation sur des personnes souffrant d’immobilité partielle ? Comment les relaxer au-delà des mots ?
La professionnelle a d’abord eu recours à la musique. Puis, il a fallu adapter les techniques et protocoles en vigueur pour leur faire prendre conscience de leur corps en travaillant sur la respiration. Il faut que les patients sentent que la vie circule dans chaque partie de leur corps
. En outre, la sophrologie les aide à se sentir valorisés en tant que personnes. Le fait de se réunir en groupe avec ces valeurs de respect, que ces valeurs s’inscrivent au-delà des séances, c’est une dignité qui s’est installée
.
Cet article est réalisé en partenariat avec Sofrocay
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