Comme chaque année, la Journée mondiale sans tabac se déroule le 31 mai. L'occasion pour l'Organisation Mondiale de la Santé de définir l'objectif de sa campagne 2013 : interdire la publicité en faveur du tabac.
Cette année, à l'occasion de la Journée mondiale sans tabac du 31 mai 2013, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) souhaite axer sa campagne sur l'interdiction de la publicité en faveur du tabac, de la promotion et du parrainage. Actuellement, seuls 19 pays interdisent toute forme de promotion du tabac. L'interdiction globale de la publicité permet pourtant de diminuer le nombre de personnes qui commencent ou qui continuent de fumer. L'OMS souligne que « la Journée mondiale sans tabac a vise à protéger les générations actuelles et futures non seulement des conséquences désastreuses du tabac sur la santé mais aussi du fléau que le tabagisme représente pour la société, l’environnement et l’économie, et de l’exposition au tabagisme passif. »
Rappelons que le tabagisme tue chaque année près de six millions de personnes dont plus de 600.000 non-fumeurs, victimes du tabagisme passif. D'ici 2030, le tabac pourrait engendrer plus de huit millions de décès par an. En France, plus de 70.000 Français meurent à cause du tabac.
Le tabagisme tue chaque année près de 6 millions de personnes chaque année
La France reste influencée par l'industrie du tabac
Le Comité National Contre le Tabagisme (CNCT) dénonce l'influence de l'industrie du tabac en France et son ingérence dans toutes sortes de domaines qui pèse sur les politiques de santé publique. Il déplore notamment les opérations de mécénat de l'industrie du tabac dans le domaine de la culture (financement du Musée du Louvre), de la santé et de la recherche (Institut du Cerveau et de la Moelle Epinière) et du social (Emmaüs) mais aussi les rapports et les initiatives parlementaires téléguidées ainsi que la création de polémiques ayant pour objectif de discréditer la lutte contre le tabagisme (exposition Jacques Tati). La directrice du CNCT, Emmanuelle Béguinot, affirme que « des moyens existent pour pouvoir contrer cette ingérence. C’est par l’adoption de pratiques claires et transparentes, en veillant à l’absence de conflits d’intérêts que la France pourra se libérer de cette ingérence incessante qui conduit les autorités publiques à trop souvent sacrifier l’intérêt général à des intérêts financiers et commerciaux ».
L'Institut national de veille sanitaire publie un numéro spécial du BEH (Bulletin épidémilogioque hebdomadaire) à l'occasion de la journée mondiale sans tabac.
Aurélie TRENTESSE Rédactrice Infirmiers.comaurelie.trentesse@infirmiers.com
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