La guerre continue de faire rage dans la bande de Gaza depuis le massacre perpétré par le Hamas en Israël le 7 octobre dernier. Le conseil d'administration du Conseil international des infirmières fait part, dans un communiqué de ses vives inquiétudes à la fois pour les civils, mais aussi pour les soignants pris dans le conflit. Le CII note ainsi 9 points qu'il estime cruciaux pour ménager civils et soignants :
- Nous appelons toutes les parties au conflit à mettre en place un processus de paix, à mettre fin à la violence et à garantir la paix.
- Nous condamnons avec la plus grande fermeté la poursuite de la violence et du terrorisme dans le conflit israélo-gazaoui et exprimons notre plus vive inquiétude pour tous les habitants de la région et la perte continue de vies innocentes.
- Nous demandons à toutes les parties de respecter les obligations juridiques qui leur incombent en vertu du droit international humanitaire, de protéger et de respecter l'accès sécurisé aux services et aux installations de soins de santé et d'assurer la sécurité et la protection des civils et des travailleurs de la santé.
- Nous appelons toutes les parties à trouver d'urgence, et c'est d'une importance capitale, un moyen d'assurer un accès sûr à l'aide médicale et humanitaire et au soutien de toutes les personnes prises dans le conflit.
- Nous sommes profondément préoccupés par le sort des civils innocents, en particulier les femmes et les enfants, les personnes âgées et les plus vulnérables, qui sont pris dans le conflit et dont la santé physique et mentale est mise à mal. Nous sommes conscients non seulement des besoins en soins de santé des personnes directement touchées par le conflit, mais aussi des besoins préexistants et continus des personnes souffrant d'affections de longue durée.
- Nous reconnaissons le service et l'énorme sacrifice de tous les travailleurs de la santé dans le conflit, qui fournissent des soins et un soutien à toutes les personnes alors que leur sécurité personnelle est menacée, à un moment où ils font face à leurs propres pertes, y compris les soins aux membres de la famille blessés et le deuil de ceux qui ont été perdus.
- Nous reconnaissons que les infirmières et tous les travailleurs de la santé de la région sont personnellement affectés par la violence, la destruction, la perte et la séparation d'êtres chers, ainsi que par l'énorme fardeau de santé mentale qui pèse sur eux et qui doit être traité de toute urgence.
- Nous exprimons en particulier notre profonde inquiétude pour les membres de nos associations nationales d'infirmières dans la région et pour toutes les infirmières qui travaillent en première ligne.
- En tant que voix mondiale des soins infirmiers, nous sommes solidaires de toutes les infirmières et de tous les autres travailleurs de la santé touchés par le conflit.
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