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DOCUMENTATION

Interview – Sébastien Colson, président de l'association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiantes...

Publié le 22/06/2011

A la veille de l'ouverture des journées d'études de l'association nationale des puéricultrices diplômées et des étudiantes (ANPDE), les 23 et 24 juin, au Touquet (62), son président répond à nos questions...

Infirmiers.com : À la veille de vos journées nationales, combien de personnes attendez-vous au Touquet ?
Sébastien Colson : Nous attendons environ 350 personnes. Il s'agit du rendez-vous annuel de la profession et nous essayons chaque année de traiter de thèmes qui concernent l'ensemble des activités des infirmières puéricultrices (protection maternelle et infantile, établissement d'accueil du jeune enfant, hospitalier, formation...).

I. C. :
Quelles sont les préoccupations de votre association et sur quels axes se fixent votre réflexion ?
S. C. : Nos objectifs principaux sont de défendre l'intérêt supérieur de l'enfant et de sa famille et la spécialité de puéricultrice. Pour cela, nous participons à de nombreux groupes de travail et ce, de façon bénévole.
À ce jour, nous travaillons pour que le gouvernement adopte une politique de santé de l'enfant et de l'adolescent. Celle-ci commence à être amorcée par la création de la Commission Nationale de la Naissance et de la Santé de l'Enfant à laquelle nous participons avec les pédiatres. Nous essayons également de défendre l'enfant dans la réforme des modes d'accueil, dont le décret est paru le 7 juin 2010, à travers le collectif « Pas de Bébés à la Consigne ». Nous développons aussi des groupes de réflexions internes pour établir des propositions concrètes aux différents ministres lors des réunions de concertation.
Actuellement, nous travaillons également sur la reconnaissance et la valorisation de la spécialité de puéricultrice, dans la réingénierie du diplôme, que nous souhaitons élevé à un grade Master (les infirmières étant sur un grade Licence), avec des compétences réservées à la puéricultrice, l'intégration de pratiques avancées, la reconnaissance de la consultation puéricultrice et de la recherche en soins infirmiers.

I. C. : Vous êtes président (un homme au milieu de cette population très féminine...), combien de temps dure votre mandat et quelle est votre position de leader ?
S. C. : Mon mandat de président dure trois ans. J'ai pris mes fonctions le 11 juin 2010. Je pense que le fait d'être un homme est tout à fait anecdotique car, après un an de mandat, l'ensemble du corps des infirmières puéricultrices (au sein duquel il y a quelques garçons) est satisfait de notre engagement associatif et de notre démarche pour défendre l'enfant et notre profession. Nous avons en effet mené une politique régionale pour être présent dans les projets régionaux de soins des agences régionales de santé (ARS). Ceci a impliqué une réorganisation des délégations régionales qui commencent à fonctionner et à être reconnues par les institutions publiques.

I. C. : Avez-vous choisi une thématique forte pour les communications du congrès et si oui, pourquoi ?
S. C. : Nous avons choisi quatre thématiques pour ce congrès :

  • la protection de l'enfance, quatre ans après la réforme ;
  • les cancers de l'enfant, avec les nouvelles pratiques innovantes et l'intervention d'un infirmier du Québec ;
  • l'alimentation de l'enfant, en lien avec le PNNS 3 (plan national nutrition santé) et le futur plan obésité ;
  • la réforme de la formation et l'universitarisation.

Tous ces sujets font l'actualité générale de la profession infirmière ou sont élevées à un niveau national dans les préoccupations des pouvoirs publics. Il nous semble intéressant de proposer aux congressistes ces thèmes qui vont leur permettre de prendre connaissance des décisions de demain ou des pratiques innovantes.

Consultez le programme du congrès ici

Bernadette FABREGAS
Rédactrice en chef IZEOS
bernadette.fabregas@izeos.com


Source : infirmiers.com