A quelques jours de Noël, l'épidémie de Covid-19 était sur une pente ascendante en France, où progresse une nouvelle version très transmissible du virus.
Près de quatre ans après le début de la pandémie, «on n'a pas autant d'indicateurs qu'à d'autres périodes mais des faisceaux d'indications convergent : la circulation du virus est très intense», déclarait ainsi Étienne Simon-Lorière, responsable du Centre national de référence (CNR) des virus des infections respiratoires à l'Institut Pasteur. Rien qu'aux urgences, plus de 4 350 passages hebdomadaires pour suspicion de Covid étaient alors recensés, et plus de 1 820 hospitalisations avaient suivi.
C'est dans ce contexte que trois associations, Renaloo, AIDES et ELLyE lancent la campagne « Le masque solidaire ». L’objectif de cet événement, qui se déroulera du 2 au 14 janvier*: encourager chacun à porter un masque dans les espaces publics confinés pour protéger les plus fragiles.
300 000 personnes fragiles ne répondent pas à la vaccination
«Le Covid-19 circule de façon importante, en conjonction avec les autres infections respiratoires, qui continuent de frapper durement les personnes vulnérables et en particulier les personnes sévèrement immunodéprimées. Ces dernières répondent faiblement ou pas du tout à la vaccination et courent un risque accru de formes graves, d’hospitalisation et de décès», rappellent ces associations, précisant que «300 000 personnes en France sont concernées, notamment les patients greffés d’organes, dialysés, traités pour certains cancers, notamment hématologiques et certaines personnes vivant avec le VIH. A ce jour, 1 patient dialysé sur 20 est décédé du Covid et 1 patient greffé rénal sur 8 a été hospitalisé pour Covid grave».
Point d'orgue de cette campagne : la distribution de 250 000 masques #JeSuisSolidaire par des bénévoles le 6 janvier prochain, Place de la République à Paris à 14h.
* avec le soutien du ministère de la Santé et de la Prévention, et en partenariat avec la Caisse nationale d’assurance maladie, Santé Publique France, le Cespharm, l’Uspo et de nombreux autres acteurs
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