«La douleur et la souffrance insupportable résultant de l'attentat du 7 octobre 2023 et du conflit qui s'en est suivi dans l'ensemble de la région, se poursuivent chaque jour et ont des répercussions sur toute l'humanité», écrit le CII dans un communiqué, où il déplore «la mort de civils innocents, y compris de collègues soignants», et appelle «à nouveau à un cessez-le-feu pour mettre fin à toute agression et rétablir la paix et la sécurité internationales dans la région».
Les infirmiers, en première ligne
Les infirmiers travaillent auprès des populations, ils ont été «au cœur de la réponse aux traumatismes physiques et mentaux engendrés par la poursuite de la guerre, travaillant aux côtés de leurs collègues soignants dans des conditions souvent difficiles et dangereuses. Plutôt qu'une statistique dans un rapport sur le nombre de personnes déplacées, blessées ou tuées, les infirmières voient les terribles conséquences qui se déroulent quotidiennement sous leurs yeux, et elles sont les témoins privilégiés de l'humanité de chaque personne qu'elles aident : chaque enfant, chaque femme et chaque homme», note le CII.
«Il ressort clairement des rapports que nous recevons de nos associations nationales d'infirmières dans la région et des agences travaillant sur le terrain que des fournitures d'aide humanitaire supplémentaires sont nécessaires de toute urgence : ces fournitures doivent être autorisées à atteindre ceux qui en ont besoin immédiatement.
Le CII est également très préoccupé par le fait que le droit international humanitaire (DIH), qui vise à protéger les civils, les infirmières, les autres travailleurs de la santé et les établissements de santé contre les attaques, est souvent ignoré.
Un appel pour la libération des otages et le retour à la paix
Le CII condamne toute violence et réitère son appel au rétablissement immédiat de la paix, à la libération des otages restants et à l'ouverture de négociations, qui sont le seul moyen de garantir une situation dans laquelle la reconstruction de la région pourra commencer».
«Les infirmières sont des artisanes de la paix et, par leur engagement en faveur de la santé, elles peuvent contribuer à créer les conditions propices à la paix. Mais elles ne peuvent pas le faire seules, et elles ne peuvent même pas commencer à le faire tant que la violence actuelle et l'impasse dans laquelle se trouvent les négociations se poursuivent», regrette le CII. «La guerre n'apporte que des souffrances. Il est grand temps d'assurer la paix et d'entamer la reconstruction et la restauration des communautés et le retour à une vie normale. Les habitants de la région du Moyen-Orient méritent d'avoir les mêmes chances dans la vie que tout le monde. La communauté internationale doit leur donner la possibilité de vivre au mieux, comme tout le monde».
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