L'Association française des directeurs des soins (AFDS) et la promotion 2011 des élèves directeurs des soins ont contesté le 13 juillet dernier les observations et les conclusions de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) sur l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP).
Réagissant au rapport sur le bilan et les perspectives de l'EHESP, l'AFDS se déclare "surprise" par l'analyse faite de la formation des directeurs de soins.
L'AFDS précise que le programme de formation de ces professionnels repose sur le nouveau statut de septembre 2010 et sur le référentiel métier publié en novembre 2010 par la direction générale de l'offre de soins (DGOS), et non sur un référentiel métier comme le souhaite l'Igas, "co-construit entre le futur employeur ou la direction métier et la direction des études" de l'EHESP. Elle estime que la proposition de l'Igas de développer chez le directeur des soins des compétences en pratiques avancées en sciences infirmières au risque d'être discrédité est "totalement abasourdissante".
Observant que l'action de ces professionnels est centrée sur des actions stratégiques et de coordination, l'AFDS affirme que leur place à l'EHESP "est bien au sein de l'Institut du management et non dans le département des sciences infirmières et paramédicales".
Cela n'empêchera pas les directeurs des soins de garder "toujours" leur culture soignante et donc leur "richesse" au sein des équipes de direction, observe-t-elle.
Les élèves directeurs des soins de la promotion 2011 font part, de leur côté, de leur "mécontentement" et "s'étonnent de ne pas avoir été sollicités dans le cadre" de la mission de l'Igas.Ils indiquent que plusieurs affirmations de l'Igas sont "inexactes" et méconnaissent tant le "contenu de la formation que leur futur exercice".
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