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Deux anciens aides-soignants du CHU de Lille condamnés pour des photos ridiculisant des patientes inconscientes

Publié le 30/03/2010

Deux anciens aides-soignants du centre hospitalier universitaire (CHU) de Lille ont été condamnés jeudi par le tribunal correctionnel de Lille à des peines d'amende et de prison avec sursis pour avoir pris, au sein d'un service de l'établissement, des photos ridiculisant des patientes inconscientes en 2004, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.

La huitième chambre du tribunal correctionnel les a reconnus coupables de "violences volontaires sur personnes particulièrement vulnérables", en infligeant aux deux aides-soignants deux mois d'emprisonnement assortis du sursis simple, et 1.000 euros d'amende.

En mars 2007, l'hebdomadaire Choc Hebdo avait publié les photos prises au sein du CHU de Lille par une aide-soignant et un aide-soignant d'une trentaine d'années, mettant en scène et ridiculisant deux patientes âgées inconscientes hospitalisées en neurochirurgie, provoquant une vive émotion au sein de l'établissement et dans le monde hospitalier .

Les prises de vue, conservées sur un disque dur d'ordinateur, avaient été adressées par un tiers au magazine Choc Hebdo.

Le directeur général du CHU avait suivi la proposition du conseil de discipline de l'établissement en prononçant en mai 2007 la révocation des deux aides-soignants .

Le CHU, qui avait souhaité se constituer partie civile dans ce dossier en s'associant aux familles des deux victimes, avait reçu une fin de non-recevoir de la part du juge d'instruction, confirmée par la chambre de l'instruction en septembre 2008, a précisé jeudi à l'APM Paul Barincou, directeur des affaires juridiques du CHU.

A la suite de cette affaire, l'établissement avait constitué des groupes de travail et de réflexion autour des "valeurs professionnelles" afin de sensibiliser le personnel au respect notamment de la dignité des patients accueillis au sein des services.

L'avocat des deux aides-soignants, Me Frank Berton, n'était pas joignable vendredi.


Source : infirmiers.com