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INFOS ET ACTUALITES

Des outils pour améliorer la prise en charge médicamenteuse à l'hôpital

Publié le 06/03/2012

La direction générale de l'offre de soins (DGOS) a diffusé une circulaire et un guide sur le management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse dans les établissements de santé.

Ces documents complètent l'arrêté publié sur ce thème le 16 avril 2011. Ensemble, ils constituent le référentiel que devait mettre en place la DGOS à la suite d'accidents mortels fin 2008, notamment à l'hôpital Saint-Vincent-de-Paul (Paris, AP-HP) où un enfant de 3 ans avait reçu par erreur une solution de chlorure de magnésium concentrée, ayant entraîné son décès.

Le guide (45 pages) a été élaboré à partir des outils et bonnes pratiques existantes, proposées par différentes institutions et opérateurs de santé nationaux et internationaux. Il est destiné aux professionnels impliqués dans la prise en charge médicamenteuse du patient en établissement de santé, y compris les établissements d'hospitalisation à domicile (HAD).
Il vise à optimiser la prise en charge médicamenteuse des patients, sécuriser le circuit en réduisant les erreurs évitables à chaque étape, améliorer l'efficacité et l'organisation du circuit tant au niveau des unités de soins que de la pharmacie à usage intérieur (PUI).

A cet effet, il rappelle le cadre de référence et fournit sept fiches correspondant aux principales étapes de la prise en charge médicamenteuse (prescription, préparation, dispensation, transport, détention et stockage, administration et information du patient).
Il détaille également des "outils préalablement testés" classés en neuf objectifs: études des risques, analyse des risques, actions d'amélioration, évaluation, déclaration, communication, réglementation, éléments bibliographiques et informatisation.

Dans la circulaire, la DGOS souligne que le référentiel fixe désormais des "exigences et non plus des modes opératoires".
Elle détaille l'approche "processus" pour améliorer la qualité et la mise en place de la gouvernance et évoque le programme d'actions spécifique au bon usage des médicaments et dispositifs médicaux stériles, et l'action du responsable du système de management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse.
Elle présente les actions prioritaires à mettre en oeuvre, notamment la prévention d'événements "qui ne devraient jamais arriver", liés à des médicaments et à des organisations, ainsi que la surveillance rapprochée de certains médicaments ayant un potentiel iatrogène identifié, comme les carbapénèmes.
Outre les outils fournis par le guide, la DGOS indique qu'"un ensemble coordonné d'actions est en cours de déploiement, avec un accompagnement en termes de formation, d'appui par les régions, de financement, d'aide à l'information et de mise à disposition d'outils".

Des inspections diligentées par les ARS

S'agissant de l'évaluation, la Haute autorité de santé (HAS) a fait évoluer les critères du référentiel de la certification.
"Les rapports d'étapes annuels des contrats de bon usage des médicaments et des produits et prestations, et les résultats de la certification et des indicateurs de qualité et sécurité des soins permettront de connaître l'état de l'organisation (...) et l'atteinte des objectifs fixés", indique la DGOS.
Des inspections seront diligentées par les agences régionales de santé (ARS) dès 2012.

Webographie


Source : infirmiers.com