Olivier Véran, le ministre de la Santé, l’a confirmé lundi 1er mars : conformément aux indications de la Haute Autorité de Santé (HAS) rendues le 12 février, les personnes ayant déjà contracté le SARS-CoV-2 ne se verront proposer qu’une seule dose de vaccin Moderna, Pfizer ou AstraZeneca, dans un délai de 3 à 6 mois après l’infection. En l’état actuel des connaissances, l’agence juge en effet que les personnes ayant contracté le virus ont d’ores et déjà développé une immunité post-infectieuse, qui ne nécessite pas l’administration d’une double dose. Néanmoins, la Direction Générale de la Santé a précisé dans un document daté du 2 mars à destination des professionnels de santé que ce schéma vaccinal ne s’appliquera pas aux résidents en EHPAD ni en Unités de soins de longue durée (USLD). Particulièrement vulnérables face au virus, ils devront bien recevoir les deux doses de vaccins (Moderna ou Pfizer) recommandées, même en cas d’antécédent Covid-19. Si la contraction de la maladie intervient après la première injection du vaccin, l’administration de la seconde dose s’effectuera alors dans un délai de 3 mois après l’infection. Ce protocole vaccinal s’applique également aux personnes présentant une immunodépression avérée.
La Rédaction Infirmiers.com
HOSPITALISATION A DOMICILE
Un flash sécurité patient sur les évènements indésirables associés aux soins en HAD
THÉRAPIES COMPLÉMENTAIRES
Hypnose, méditation : la révolution silencieuse
RECRUTEMENT
Pénurie d'infirmiers : où en est-on ?
RISQUES PROFESSIONNELS
Accidents avec exposition au sang : s'informer, prévenir, réagir