À l’approche de la Journée mondiale contre l’endométriose le 28 mars, infirmiers.com a donné la parole à Fanny, 31 ans, atteinte de cette maladie inflammatoire chronique qui touche environ une femme sur dix en âge de procréer. Des premières douleurs au diagnostic, découvrez son témoignage en vidéo.
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C’est à treize ans, lorsque apparaissent ses premières règles, que Fanny Paoli Sardi commence à ressentir des douleurs dans le ventre, le dos et les jambes. Le médecin de famille et sa mère la rassurent en lui disant que : c’est normal d’avoir mal pendant ses règles
. S’ensuivent des années d’errance diagnostique. Les consultations et les hypothèses se succèdent sans succès : la maladie qu’elle ne connaît pas encore est toujours là. Après avoir consulté une foule de professionnels de santé, Fanny apprend lors d’un banal contrôle gynécologique qu’elle souffre d’endométriose.
A 31 ans, c'est difficile d’avoir l’impression d’en avoir 80
Il faut en moyenne sept à neuf ans pour qu’une femme souffrant d’endométriose soit dépistée. Pour Fanny, il a fallu 17 ans. Opération, souffrance, atteinte psychologique… la jeune femme traverse toutes les phases avant d’entrevoir une porte de sortie. Aujourd’hui épaulée par son compagnon, elle raconte son combat et livre un message d’espoir à toutes celles qui n’ont pas encore été diagnostiquées.
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Inès KheireddineJournaliste Ines.kheireddine@gpsante.fr
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