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AP-HM : Lancement d'un diagnostic de sécurité

Publié le 26/08/2013

Un diagnostic "dynamique de sécurité in situ" va être lancé sur les établissements de l'Assistance publique-Hôpitaux de Marseille (AP-HM) afin de mettre en oeuvre de nouvelles mesures, ont annoncé les participants à la réunion sur la sécurité des hôpitaux marseillais, dans un communiqué commun diffusé par la préfecture de police le mercredi 21 août 2013.

AP-HM : lancement d'un diagnostic « dynamique de sécurité in situ »

Cette réunion, demandée par l'AP-HM, a été annoncée le mardi 20 août 2013 lors du déplacement du Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, à Marseille, notamment à l'hôpital de La Conception où un infirmier des urgences a été agressé à l'arme blanche dimanche matin. Le Premier ministre a déclaré mardi soir, lors d'une conférence de presse, que la réunion viserait à "trouver des solutions d'urgence" mais aussi à "inscrire (...) une nouvelle dynamique pour garantir la sécurité des personnels et des patients dans le nouveau projet, en cours, de réorganisation des urgences avec l'hôpital de La Timone" (AP-HM). Le bâtiment médico-technique, qui doit prochainement ouvrir sur le site de La Timone, doit regrouper les plateaux techniques lourds et les urgences de La Conception et de La Timone, rappelle-t-on.

La réunion a rassemblé le mercredi 21 août 2013 en préfecture de police des Bouches-du-Rhône le préfet de police, Jean-Paul Bonnetain, le sénateur-maire du troisième secteur de Marseille et vice-président du conseil de surveillance de l'AP-HM, Bruno Gilles (UMP), une adjointe au maire, Martine Vassal (UMP), le directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) Paca, Paul Castel, le directeur général de l'AP-HM, Jean-Jacques Romatet, les responsables médicaux des services d'urgence et le directeur départemental de la sécurité publique des Bouches-du-Rhône, Pierre-Marie Bourniquel. Elle a eu lieu "dans une démarche de diagnostic partagé et une volonté de mettre oeuvre à très court terme des mesures opérationnelles", notent les participants. Comme la sécurité est une condition indispensable au maintien de la qualité des soins, ils soulignent "la nécessité de préserver la place de l'hospitalisation publique dans une ville de l'envergure de Marseille et de sauvegarder les caractéristiques particulières du service public hospitalier et de l'accessibilité aux services d'urgence", en s'attachant à la sécurisation des soignants et des patients. "A l'issue des échanges et sur la base des dispositifs déjà engagés", ils ont décidé de mettre en oeuvre un diagnostic "dynamique de sécurité in situ" des établissements de l'AP-HM.

Il est également prévu de mener une réflexion à "très court" terme sur des dispositifs complémentaires techniques. Les participants ont notamment cité l'aménagement des locaux, la coordination pour une action conjuguée des moyens humains de la police nationale, de la police municipale et des services de sécurité de l'AP-HM, et la mise en commun des outils d'information. La vidéo-protection a également fait consensus même si les modalités pratiques de mise en oeuvre restent à définir, a-t-on appris auprès de l'ARS. "Le dispositif sera suivi dans la durée et fera l'objet fin septembre d'une nouvelle réunion", précise le communiqué.

La CGT réclame des moyens supplémentaires

La fédération CGT santé et action sociale a demandé le mardi 20 août 2013 dans un communiqué aux pouvoirs publics "d'analyser objectivement les raisons de ces violences et de mettre en oeuvre tous les moyens nécessaires afin que les agents hospitaliers puissent assurer leur mission en toute sécurité". Elle réclame que "que tout soit fait après une agression pour que les personnels puissent cesser immédiatement le travail, qu'une cellule d'écoute soit mise en place afin qu'ils soient entendus et soulagés, qu'une déclaration d'accident de travail soit bien enregistrée pour tous les personnels concernés" et "qu'une procédure spéciale de dépôt de plainte soit mise en oeuvre, afin que les agents soient protégés". "Si le besoin de sécurisation des locaux et des personnes existe, nous avons réellement besoin d'agents formés, en nombre suffisant, avec des renforts de personnel psychiatrique, de médiateurs, d'éducateurs, et pour cela nous avons besoin de moyens budgétaires supplémentaires", ajoute la CGT santé et action sociale.


Source : infirmiers.com