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EN BREF

Urgences : et si la ministre reconnaissait les IDEL comme professionnels de santé de 1er recours...

Publié le 18/06/2019

Crise aux urgences : le Sniil apporte son soutien aux personnels… et des solutions à Mme Buzyn. C'est ainsi que commence le communiqué du Sniil, syndicat national des infirmières et infirmiers libéraux en date du 14 juin dernier. Et de rappeler qu'en réponse à cette crise inédite, la Ministre des solidarités et de la santé demande aux soignants de ne pas désespérer et explique vouloir régler le problème au fond. Selon elle, la crise des urgences est le symptôme des dysfonctionnements du système de santé : en amont, par le manque d’accès aux soins non-programmés de nos concitoyens et en aval, par des difficultés internes d’organisation des hôpitaux. Conscient des difficultés des personnels urgentistes, le Sniil leur apporte tout son soutien, conscient que les réponses apportées par la ministre ne suffiront pas à résoudre leurs problèmes…

Le syndicat se désole que l'approche médico-centrée du système de santé lui fait négliger ou rejeter nombres de propositions ou amendements à son projet de loi qui permettraient une utilisation pleine et entière des compétences de tous les autres professionnels de santé… Ainsi, parmi les mesures qui auraient un effet immédiat sur l’accès aux soins non-programmés des Français figurent la reconnaissance des infirmiers comme professionnels de santé de 1er recours et la création de la notion d’ "infirmier référent" réclamés depuis plusieurs années par le Sniil. Ceci donnerait la possibilité aux 124 000 infirmières et infirmiers libéraux d’intervenir en première ligne dans le cadre de leur rôle propre sur appel du patient ou de son entourage pour orienter la personne vers la structure de soins la plus appropriée (urgences, médecin traitant…) et coordonner ainsi son parcours. Une intervention directe de l’infirmière, dans le cadre de ses compétences, pourrait aussi être possible pour résoudre certains problèmes par exemple chute, malaise, dyspnée… Autant d’actions qui désengorgeraient les urgences…

Et de conclure en soulignant que pour utiliser toutes les compétences sous-exploitées de l’ensemble des professionnels de santé, la Ministre doit avoir la volonté et le courage politique de procéder à une vraie transformation "sur le fond" du système de santé.


Source : infirmiers.com