Petite question par curiosité :
êtes-vous infirmier ?

Merci d'avoir répondu !

EN BREF

Souligner l'apathie qui règne au sujet des agressions de soignants

Publié le 10/09/2019

Après les premières alertes dont le Conseil de l'Ordre des Infirmiers de Bourgogne - Franche Comté s’est fait écho au sujet des agressions à Besançon et Semur-en-Auxois,  l’insécurité des soignants ne cesse de s’accroitre. Une nouvelle fois, ce samedi 7 septembre 2019, un infirmier a été agressé par un patient au centre hospitalier de la Chartreuse à DijonLe Conseil Régional de l’Ordre des Infirmiers de Bourgogne - Franche Comté et ses Conseils Interdépartementaux lancent un nouveau signal à l’ensemble des acteurs politiques et parties prenantes en matière de santé. Nous sollicitons cette fois encore les pouvoirs publics sur l’épouvantable augmentation des cas de violences à l’encontre de nos professionnels et le malaise permanent des infirmiers . Pour chaque cas, ce sont les mêmes constats. Difficultés de fonctionnement dans les services, des politiques d’établissement tournées vers des économies entraînant des sous-effectifs, un manque de lits, sans parler des dégradations dans les relations humaines souvent à l’origine d’un absentéisme. Les urgences ne sont pas un cas isolé, les actes à domicile ou les conditions de travail en EHPAD sont aussi la proie aux incivilités et au non-respect. Désormais, il apparaît évident qu’il faut plus de moyens humain et matériel. fait savoir par communiqué Hervé Genelot-Chelebourg, son Président. Et de rajouter qu'après avoir rencontré l’Agence Régionale de Santé le 27 août dernier pour avancer sur ces situations inacceptables, l’Ordre a sollicité les fédérations hospitalières mais également les Présidents des conseils de surveillance afin de s’attaquer à ce problème majeur.
Par cette lettre ouverte, l'Ordre souligne son devoir de réagir pour souligner l’apathie qui règne autour de cette situation. Mais allons plus loin aujourd'hui, en signalant que c'est tout simplement l’avenir de notre profession qui se trouve en question et sans doute une partie du système de santé.
 


Source : infirmiers.com