«Le problème des soignants non vaccinés est à deux niveaux
», a expliqué le ministre, qui était interrogé au Grand jury RTL-LCI-Le Figaro sur cette option face à la pénurie de soignants dans les hôpitaux. «Il est d'abord à un niveau de sécurité sanitaire: accepte-t-on que des gens qui ne sont pas suffisamment protégés soient à proximité des gens les plus fragiles ?
», s'est-il interrogé, rappelant qu'«on meurt encore du Covid en France tous les jours
». Et par ailleurs, «il y a un problème d'éthique
», a-t-il ajouté, notamment par rapport aux soignants qui ont joué le jeu au plus fort de la crise Covid et qui ont «tenu la ligne
».
1 050 infirmiers concernés
Pour répondre à la question, «j'ai saisi la Haute autorité de Santé qui doit me donner un avis en début d'année sur les vaccins obligatoires d'une façon générale
», et «j'ai saisi également le Comité consultatif national d'éthique qui me rendra aussi un avis
» sur le sujet, a-t-il dit. «Je prendrai ma décision une fois que j'aurai ces deux avis
». Quant au nombre de soignants dont il s'agit, cela concerne «très peu de médecins
» et «1 050 infirmiers, c'est le chiffre qui m'a été donné par le président de l'Ordre des infirmiers, sur 300 000
» environ, a rappelé le ministre, estimant que leur réintégration ou non aurait peu d'incidence sur la problématique de la pénurie de soignants.
La Redaction Infirmiers.com avec AFP
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