On sait que l'insuline, cette hormone sécrétée par les cellules du pancréas, exerce une action importante dans l’équilibre glucidique. Mais l'insuline a aussi des actions multiples dans le cerveau. Elle favorise notamment la mémoire ou inhibe la prise alimentaire. Or, pour la première fois, une étude dirigée par David Blum et Luc Buée du Centre de Recherche Jean-Pierre Aubert (Université de Lille/Inserm/CHU de Lille) vient fournir la preuve du rôle crucial de la protéine Tau dans la réponse du cerveau à l'insuline. Celle-ci serait même "un régulateur majeur" des effets de l'insuline dans le cerveau.
Des expériences sur les souris. Les chercheurs ont démontré que les actions de l’insuline dans le cerveau étaient réduites chez des animaux ne possédant pas la protéine Tau. Les souris déficientes en Tau présentent une réponse réduite à l’insuline au niveau de l’hippocampe, une structure du cerveau impliquée dans la mémoire
, explique Luc Buée. L’absence de protéine Tau provoque également des troubles du métabolisme chez les souris comme un gain anormal de poids et une intolérance au glucose, des manifestations généralement associées à l’obésité ou au diabète.
La bonne nouvelle, c'est que cette nouvelle découverte, présentée dans The Journal of Experimental Medicine, ouvre "des perspectives dans la compréhension des troubles métaboliques associés aux maladies neurodégénératives", comme, par exemple, la maladie d'Alzheimer.
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