Après le CIB
et l’UNAIBODE
, organisations représentantes des IBODE, c’est au tour des infirmiers anesthésites (par la voix du SNIA) de faire part de leur mécontentement dans un communiqué à la suite des annonces du Comité du suivi du Ségur de la santé sur la revalorisation des carrières des soignants paramédicaux. Ce ne sont pas tant les montants des augmentations de salaire prévues qui sont en cause que l’absorption des grilles de rémunération respectives à chaque spécialité infirmière (IBODE, IADE, IPDE) sous une même grille indiciaire pour les infirmiers dit « spécialisés ». Le SNIA pointe en effet une terminologie réductrice qui désigne des statuts d’une extrême hétérogénéité, tans sur la durée de formation (grade Master, ndlr), la reconnaissance universitaire que les qualifications
, et estime la profession victime d’une grande déconsidération
de la part du Ministère des Solidarités et de la Santé, au point d’être peu à peu purement et simplement effacée
. Cher(e)s collègues, à ce rythme, la prochaine étape sera la disparition de l’exclusivité de compétence
, alerte le SNIA, qui plaide pour une réponse intersyndicale forte sur le sujet. Cette réaction intervient alors que la reconnaissance de l’exercice IADE en pratique avancée, que la profession appelait de ses vœux, n’a pas été approuvée par l’Assemblée nationale lors de l’adoption définitive de la loi Rist
.
La Rédaction Infirmiers.com
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