Alors que la réingénierie du diplôme d’aide-soignant se poursuit, le syndicat d’infirmiers libéraux Convergence Infirmière a réagi dans un communiqué paru hier, jeudi 25 mars :
Nous sommes depuis toujours opposés au transfert d’actes infirmiers aux aides-soignants. Nous l’avons affirmé à de multiples reprises, y compris lors de réunions au Ministère. Administration de médicaments sous formes diverses (collyre, patch, suppositoire, pommade), interprétation d’une glycémie capillaire, sont autant d’actes qui pourraient passer entre les mains des aides-soignants.
Non seulement il est prévu de transférer certains de nos actes aux aides-soignants, mais pire, de leur attribuer des actes dont les infirmiers libéraux ne disposent pas en autonomie dans leur rôle propre, s’insurge le syndicat.
Ces actes sont des actes médico-délégués. Les aides-soignants ne peuvent pas travailler en délégation du médecin. En structure hospitalière, il y a toujours des infirmiers ou des médecins sur place ; sauf que les aides-soignants qui exercent en ville travaillent seuls. C’est extrêmement dangereux car ils n’ont pas la connaissance suffisante, a réagi Ghislaine Sicre, présidente du syndicat. Elle déplore que le la crise sanitaire soit
le prétexte à toutes les dérives. La réingénierie du diplôme des aides-soignants prévoit également de rallonger de trois semaines la formation des AS afin de leur donner des actes supplémentaires.
Ce n’est pas en trois semaines que nous allons former des personnes aux thérapeutiques, s’inquiète-t-elle, qualifiant ce pan de la réingénierie du diplôme d’aide-soignant de
médecine low cost.
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La Rédaction Infirmiers.com
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