La Haute Autorité de Santé publie une recommandation de bonne pratique intitulée "Prise en charge des mutilations sexuelles féminines par les professionnels de santé de premier recours". Elle leur rappelle que les mutilations sexuelles féminines sont un crime et qu'en France, elles sont interdites par la loi, même si ces mutilations sont commises à l’étranger
. Les mutilations sexuelles féminines peuvent être pratiquées à tout âge,
dans toutes les catégories socio-professionnelles et indépendamment de toute confession religieuse. Il est estimé d’après une étude de 2019 qu’environ 125 000 femmes adultes mutilées sexuellement vivent en France et que 11 % des filles de ces femmes mutilées le sont également. Autre chiffre significatif, entre 12 et 20 % des filles âgées de 0 à 18 ans, vivant en France et originaires de pays où les mutilations génitales féminines sont pratiquées, seraient menacées du fait des convictions de leurs parents ou par la pression de la famille restée dans le pays d’origine.
Déjà, en 2018, dans un rapport sur les mutilations sexuelles féminines , des représentantes de la délégation aux droits des femmes du Sénat proposent plusieurs de propositions pour améliorer la formation des professionnels concernés, dont ceux du monde de la santé, afinde mieux repérer et orienter les victimes de ces pratiques.
Quelle attitude et quelles actions à mettre en place pour les professionnels de santé de premiers recours face à cette problématique qui nécessite une prise en charge globale, psychique, sexuelle et psychocorporelle indispensable ? La HAS en recommande quatre :
- Y penser
- Évaluer le risque de mutilation sexuelle féminine
- Protéger
- Accompagner et orienter
Lire la recommandation de bonne pratique en intégralité et accéder à cinq fiches outils .
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